© Reuters. FILE PHOTO: Des barils de pétrole sont photographiés sur le site du groupe canadien Vermilion Energy à Parentis-en-Born, France, le 13 octobre 2017. REUTERS / Regis Duvignau
Par Shadia Nasralla
LONDRES (Reuters) – Les prix du pétrole ont grimpé à près de 120 dollars le baril jeudi, leur plus haut niveau en près d’une décennie, alors que les sanctions ont perturbé les ventes de pétrole russe, mais le rallye a perdu une partie de son effervescence en raison des perspectives croissantes d’un accord sur le nucléaire iranien qui pourrait ajouter des approvisionnements supplémentaires .
L’indice de référence est passé à 119,84 dollars le baril, le plus élevé depuis 2012, avec un soutien supplémentaire provenant de données montrant que les stocks avaient atteint des creux pluriannuels. À 14 h 16 GMT, il était retombé à 112,75 dollars le baril.
Le Brent a bondi de plus d’un tiers au cours du mois dernier. L’écart sur six mois du contrat a atteint un niveau record de plus de 21 dollars le baril, indiquant des approvisionnements très serrés.
Le brut américain a atteint 116,57 dollars, son sommet depuis 2008, avant de reculer à 109,66 dollars.
Les prix ont chuté au début des échanges américains, après qu’un journaliste iranien a tweeté une percée dans les pourparlers pour relancer un accord nucléaire iranien qui pourrait voir les barils iraniens revenir sur le marché.
Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique, qui surveille l’activité nucléaire iranienne, se rend en Iran samedi – une autre décision considérée comme augmentant les perspectives d’un accord.
« Nous avertissons à nouveau que l’accord n’est toujours pas conclu et que les sommes impliquées seraient tout simplement trop faibles pour combler une perturbation majeure en Russie », a déclaré Helima Croft, analyste chez RBC Capital.
Les prix du pétrole ont grimpé plus tôt jeudi après une nouvelle série de sanctions américaines contre le secteur russe du raffinage du pétrole, faisant craindre que les exportations de pétrole et de gaz ne soient les prochaines.
La Russie, qui rivalise avec l’Arabie saoudite pour le titre de plus grand exportateur de produits pétroliers bruts et raffinés, expédie plus de 7 millions de barils par jour (bpj), dont environ la moitié à destination de l’Europe.
Washington et ses alliés occidentaux ont imposé des sanctions à la Russie pour son invasion de l’Ukraine, mais les mesures n’ont jusqu’à présent pas ciblé les exportations russes de pétrole et de gaz.
Mais les commerçants internationaux craignent toujours de s’empêtrer dans des sanctions. Au moins 10 pétroliers n’ont pas trouvé d’acheteurs mercredi, ont indiqué des sources du marché. [nL1N2V52IU[
« We expect that Russian oil exports will plunge by 1 million bpd from the indirect impact of sanctions and voluntary actions by companies, » said Rystad Energy Chief Executive Jarand Rystad. « Oil prices are likely to continue to climb – potentially beyond $130 per barrel. »
Australia’s ANZ raised its short-term price target to $125.
The Organization of the Petroleum Exporting Countries, Russia and their allies, a group known as OPEC+, stuck to an existing plan for a gradual output rise of 400,000 bpd a month when they met on Wednesday, snubbing consumer calls for more.
U.S. oil inventories continued to fall. Tanks at the key Cushing crude hub in Oklahoma were at their lowest since 2018, while U.S. strategic reserves dropped to their lowest in nearly 20 years. [EIA/S]
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