France World

« Vivre Faune Alfort » met en lumière les actions des centres de soins pour la faune sauvage

Grâce à ses deux centres de soins, l’association Faune Alfort (94) prend soin des animaux sauvages en détresse. Un engagement au quotidien mis à l’honneur par des photographes bénévoles. 30millionsdamis.fr a recueilli les confidences de Léa Cirotteau et Jonathan Feraud, dont les clichés uniques révèlent par la même occasion toute la fragilité de ces êtres sensibles.

Soigner, protéger, sensibiliser ! Chaque année, plusieurs milliers d’animaux sauvages blessés, malades ou orphelins sont recueillis et soignés dans les centres de soins de l’association Faune Alfort : le CHUV-FS (Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire Faune Sauvage) en partenariat avec l’Ecole Vétérinaire d’Alfort et le CSERFS (Centre de Soins, d’Élevage et de Réhabilitation de la Faune Sauvage) avec le soutien du département du Val-de-Marne. De nombreux soigneurs et bénévoles y réalisent un travail incroyable.

Un bébé écureuil repu dans les bras de son soigneur, après avoir été biberonné. ©Vivre Faune Alfort

Sensibiliser à la cause animale à travers les actions du centre de soins

Pour mettre en lumière le travail accompli et inciter à la protection de la faune, si sensible et fragile, les photographes Léa Cirotteau et Jonathan Feraud ont eu l’idée de créer « Vivre Faune Alfort » : un reportage animalier qui devrait, à terme, se solder par la publication d’un livre photos dont une partie des bénéfices sera reversée à l’association Faune Alfort.

« Nous espérons ainsi sensibiliser à la protection animale, une cause qui nous tient à cœur depuis toujours, explique Léa, jointe par 30millionsdamis.fr. Grâce à ce projet, nous souhaitons également rendre hommage au personnel, aux bénévoles, service civiques et écovolontaires de l’association qui vivent pour donner une seconde chance à tous ces animaux ».

Mordu par un chien, un hérisson cicatrise au centre de soins. ©Vivre Faune Alfort

Immortaliser les histoires des animaux soignés

Les réseaux sociaux permettent déjà d’admirer un florilège de beaux clichés dont les légendes décrivent l’histoire d’animaux sauvages en détresse, de leur prise en charge au CHUF-FS, puis en enclos de réhabilitation au CSERFS, jusqu’à leur relâcher dans leur milieu naturel. Et les modèles ne manquent pas… tant les animaux recueillis sont nombreux. En 2021, ils sont plus de 7021 à avoir été pris en charge au centre.

Parmi eux : trois adorables marcassins ! Dans un premier temps biberonnés et soignés à Maisons-Alfort, ils ont ensuite appris la vie à l’état sauvage depuis le centre de réhabilitation, à Mandres-les-Roses (94). « Avec la période de chasse, le quotidien des sangliers et de leurs petits est atroce, déplore la bénévole. Les marcassins se retrouvent souvent perdus et abandonnés à leur sort. » Et bonne nouvelle : en janvier 2022, les trois petits ont pu retrouver la liberté dans une réserve protégée, acquise par l’association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS).

Une chouette effraie juvénile entre les mains d’une bénévole avant la pesée. ©Vivre Faune Alfort

A l’instar des marcassins, d’autres rescapés ont déjà été relâchés dans leur milieu naturel, sous l’objectif des photographes. Des renards, fouines, putois, hérissons, mais aussi, des canards, cygnes, éperviers, ou encore des chouettes effraies et faucons crécerelles… autant d’animaux dont le retour à la vie sauvage a parfois été immortalisé par de somptueux clichés !

Rappeler les bons gestes à adopter

Ces histoires sont aussi l’occasion de rappeler les bons comportements à adopter face à un animal sauvage en détresse. Car certains juvéniles sont parfois ramassés à tort par des personnes croyant bien faire. « Nos campagnes de sensibilisation le martèlent sans cesse : un animal trouvé au sol n’est pas nécessairement en danger : il arrive souvent que les oiseaux descendent au sol pour explorer mais ils peuvent remonter seuls, assure Pierrick, soigneur chez Faune Alfort. Or, même en tant que soigneurs, nous ne ferons jamais mieux que les parents ! Sans oublier le temps supplémentaire que nous devons dégager pour nous occuper des animaux vraiment dans le besoin ».

Alors, pour ne pas soustraire un animal à ses parents, il importe toujours de bien observer l’environnement avant d’agir !  Et en cas de doute, mieux vaut contacter une association compétente qui vous donnera des conseils adaptés.

Un marcassin découvre son enclos de réhabilitation, avec 2 autres congénères, avant leur relâcher en liberté. ©Vivre Faune Alfort

Faune Alfort, partenaire de la Fondation 30 Millions d’Amis

Tous ces sauvetages sont rendus – en partie ! – possibles grâce au soutien de la Fondation 30 Millions d’Amis, renouvelé chaque année depuis 2014. En 2018, la Fondation avait soutenu l’agrandissement du centre de réhabilitation de Faune Alfort en finançant en grande partie la construction de 11 volières et 4 enclos pour mammifères. Une aide indispensable pour faire face au manque de ressources pécuniaires de l’association.

« Heureusement, nous avons reçu quelques messages de personnes qui souhaitent savoir comment envoyer des dons ou devenir bénévoles, se réjouit Léa. Cela prouve l’intérêt croissant de la population pour la faune sauvage et pour celles et ceux qui la préservent ».

Une éco-volontaire rend la liberté à une chouette hulotte. ©Vivre Faune Alfort

Source

L’article « Vivre Faune Alfort » met en lumière les actions des centres de soins pour la faune sauvage est apparu en premier sur zimo news.