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famille, tempérament, destin tout tracé… la trajectoire de Verstappen, né pour gagner

Papa ancien pilote de Formule 1, maman ex-championne de karting: le destin de Max Verstappen, sacré champion du monde de Formule 1 pour la première fois de sa carrière ce dimanche, était tout tracé.

Tout prédestinait Max Verstappen à briller sur les circuits de Formule 1. Sacré champion du monde de F1 à l’issue d’un scénario incroyable dont chacun peine à se remettre, à l’image de la saison que l’on a vécu, Max Verstappen a accompli sa destinée, dont les premiers jalons ont été posés par ses parents pilote: le père, le Néerlandais Jos Verstappen, 107 Grands Prix au compteur entre 1994 et 2003, dont deux la première année. Et la maman, Sophie Kumpen, laquelle a été l’équipière de Jenson Button en karting.

Le jeune Max a toujours affirmé ne pas être devenu pilote « pour faire comme (ses) parents mais parce (qu’il) aimait cela », mais tout de même, à l’instar d’autres « fils de », le petit Max a toujours vécu dans les roues d’une monoplace, au ras du bitume. « C’est difficile de décrire ces émotions, ça traverse tout le corps, toutes ces années de travail ensemble pour décrocher ce titre de champion du monde », a confié, ému, Jos Verstappen.

Un pilote en avance sur son temps

Le gamin surdoué, qui possède la double nationalité belgo-néerlandaise, n’a pas tardé à mettre à profit ce talent naturel hérité de ses parents. « Il était tellement supérieur à ses concurrents que son père sabotait volontairement son karting, effectuait de mauvais réglages pour voir si Max remarquerait les problèmes. Il ne lui fallait pas longtemps pour voir que son essieu arrière avait un souci », rapportait cette semaine le photographe Frits van Eldik, qui a vécu de près l’émergence de Max Verstappen. Rien de surprenant à ce qu’il soit devenu le plus jeune pilote à prendre le départ d’un Grand Prix en 2015, à 17 ans et 15 jours sous les couleurs de Toro Rosso, alors qu’il n’avait pas encore son permis de conduire. Puis le plus jeune vainqueur en Espagne en 2016, à 18 ans, 7 mois et 15 jours, pour sa première chez Red Bull.

Un tempérament volcanique

La chance a choisi son camp, diront certains. Mais personne ne pourra retirer à Max Verstappen d’avoir eu le talent et l’audace de la saisir, lorsque l’opportunité s’est présentée, et que son destin a basculé, achevant de devenir ce pilote plus mature et réfléchi. Une facette de sa personnalité qu’il dévoile depuis l’an dernier.

S’il a conservé son tempérament d’attaquant, Max Verstappen a appris à le maîtriser sur la piste, arrondissant les angles, loin de celui qui s’accrochait inutilement avec Esteban Ocon au Brésil en 2018, avant de bousculer le Français devant les caméras, ou qui menaçait de « donner un coup de boule » si les médias continuaient à l’interroger sur ses erreurs, au Canada la même année. « Mad Max » a gagné en maturité, se classant juste derrière les intouchables Mercedes ces dernières années. Né pour gagner, Verstappen a concrétisé les attentes placées en lui par une écurie qui ne jure que par lui. Et le meilleur est peut-être encore à venir.

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