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Contrats à terme sur actions américaines, le pétrole regagne du terrain après l’attaque d’Omicron Par Reuters


© Reuters. Un homme portant un masque protecteur au milieu de l’épidémie de maladie à coronavirus (COVID-19), regarde un tableau électronique affichant l’indice Nikkei du Japon à l’extérieur d’une maison de courtage à Tokyo, Japon, le 24 septembre 2021. REUTERS/Kim Kyung-Hoon

Par Wayne Cole

SYDNEY (Reuters) – Les marchés asiatiques ont retrouvé un peu de sang-froid lundi alors que les investisseurs se sont installés pour quelques semaines d’incertitude quant à savoir si la variante Omicron ferait vraiment dérailler les reprises économiques et les plans de resserrement de certaines banques centrales.

Les prix du pétrole ont également rebondi de 3 $ le baril pour récupérer une partie des bombardements de vendredi, tandis que le yen, valeur refuge, a fait une pause après sa hausse.

La nouvelle variante préoccupante a été trouvée aussi loin que le Canada et l’Australie, car de plus en plus de pays ont imposé des restrictions de voyage pour tenter de se fermer.

La Grande-Bretagne a convoqué lundi une réunion urgente des ministres de la Santé du G7 pour discuter de l’évolution du virus, bien qu’un médecin sud-africain qui avait traité des cas ait déclaré que les symptômes d’Omicron étaient jusqu’à présent bénins.

« Nous ignorons beaucoup de choses sur Omicron, mais les marchés ont été contraints de réévaluer les perspectives de croissance mondiale jusqu’à ce que nous en sachions plus », a déclaré Rodrigo Catril, stratège de marché chez NAB.

«  Pfizer (NYSE ? s’attend à savoir dans les deux semaines si Omicron est résistant à son vaccin actuel, d’autres suggèrent que cela peut prendre plusieurs semaines. D’ici là, les marchés devraient rester nerveux. »

Les échanges ont été irréguliers lundi matin, mais il y avait des signes de stabilisation avec l’ajout de 0,8% et les contrats à terme sur le Nasdaq de 0,9%.

Les deux indices ont subi vendredi leur plus forte baisse depuis des mois, les actions des voyages et des compagnies aériennes étant particulièrement touchées.

L’indice MSCI le plus large des actions de l’Asie-Pacifique en dehors du Japon a reculé de 0,1% mais n’a pas atteint les premiers creux. De même, les pertes initiales ont été réduites de 0,9%.

Les obligations ont cédé une partie de leurs gains, les contrats à terme sur le Trésor ayant baissé de 11 ticks. Le marché s’était fortement redressé, les investisseurs prenant en compte le risque d’un démarrage plus lent des hausses de taux de la part de la Réserve fédérale américaine et d’un resserrement moindre de la part d’autres banques centrales.

Les rendements du Trésor à deux ans ont grimpé à 0,55%, après avoir chuté de 14 points de base vendredi lors de la plus forte baisse depuis mars de l’année dernière. Les contrats à terme sur les fonds fédéraux avaient repoussé la première hausse des taux d’un mois environ.

Le changement des anticipations a miné le dollar américain, au profit des valeurs refuges du yen japonais et du franc suisse.

Tôt lundi, le dollar s’était quelque peu stabilisé à 113,81 yens, après avoir glissé de 1,7% vendredi. Le s’est maintenu à 96,190, après la baisse de 0,7% de vendredi.

L’euro s’est arrêté à 1,1294 $, après son rebond par rapport à 1,1203 $ à la fin de la semaine dernière.

La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a fait preuve de courage face à la dernière alerte au virus, affirmant que la zone euro était mieux équipée pour faire face à l’impact économique d’une nouvelle vague d’infections au COVID-19 ou de la variante Omicron.

L’agenda économique est également chargé cette semaine avec les PMI manufacturiers chinois mardi pour offrir une autre mise à jour sur la santé du géant asiatique. L’enquête ISM américaine sur les usines est sortie mercredi, avant les salaires de vendredi.

Le président de la Fed, Jerome Powell, et la secrétaire au Trésor, Janet Yellen, s’expriment devant le Congrès mardi et mercredi.

Sur les marchés des matières premières, les prix du pétrole ont rebondi après avoir subi vendredi leur plus forte baisse sur une journée depuis avril 2020. [O/R]

« Cette décision garantit pratiquement que l’alliance OPEP+ suspendra son augmentation prévue pour janvier lors de sa réunion du 2 décembre », a écrit un analyste d’ANZ dans une note.

« Ces vents contraires sont la raison pour laquelle il n’a augmenté sa production que progressivement ces derniers mois, malgré un fort rebond de la demande. »

a rebondi de 3,9% à 75,57 $ le baril, tandis qu’il a augmenté de 4,5% à 71,24 $.

L’or a jusqu’à présent trouvé peu de demande de valeur refuge, le laissant bloqué à 1 791 $ l’once.[GOL/]

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