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La « job machine » française repart à plein régime

La crise Covid n’est plus qu’un mauvais souvenir. Avec 96.100 emplois créés au troisième trimestre, selon les chiffres communiqués par l’Insee ce vendredi 5 novembre, la « job machine » française affiche 515.000 postes de plus depuis le début de l’année. Une embellie qui porte l’emploi salarié très au-dessus de son niveau de fin 2019. L’explication: la vigueur de la croissance, notamment dans les services, le moteur de la création d’emplois de ces vingt dernières années, alors que l’emploi industriel continue son hémorragie.  

« Le rebond est tel que c’est maintenant le risque de pénurie de main d’œuvre qui menace la reprise », alertent les experts du cabinet de conseil Asteres. Dans les services, l’indicateur des difficultés de recrutement a atteint un record. Conséquence: des tensions sur les salaires mais aussi moins d’emplois précaires, les entreprises embauchant plus en CDI (+13% au deuxième trimestre) pour attirer les salariés.

Accélération

Première victime des confinements, le secteur des services, comme la restauration ou le commerce, a recréé des emplois en masse depuis le rebond de l’économie (440.000 postes depuis le début 2021). Une vigueur qui rappelle celle des années 2000, sous Lionel Jospin, autre période faste pour l’emploi.

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Distorsion

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« Le rebond est tel que c’est maintenant le risque de pénurie de main d’œuvre qui menace la reprise », alertent les experts du cabinet de conseil Asteres. Dans les services, l’indicateur des difficultés de recrutement a atteint un record. Conséquence: des tensions sur les salaires mais aussi moins d’emplois précaires, les entreprises embauchant plus en CDI (+13% au deuxième trimestre) pour attirer les salariés.

Accélération

Première victime des confinements, le secteur des services, comme la restauration ou le commerce, a recréé des emplois en masse depuis le rebond de l’économie (440.000 postes depuis le début 2021). Une vigueur qui rappelle celle des années 2000, sous Lionel Jospin, autre période faste pour l’emploi.

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Distorsion

Après des destructions massives d’emplois pendant une quinzaine d’années, l’industrie avait réussi à stabiliser ses effectifs depuis 2017. Mais la crise du Covid a amputé à nouveau le secteur, qui est loin d’avoir retrouvé son niveau d’avant crise, avec 45.000 emplois en moins par rapport à fin 2019.

Accumulation

La vigueur de l’emploi s’explique, en partie, par les réformes Macron du marché du travail mais aussi par celles de François Hollande, qui avaient suscité une accélération des créations de postes en toute fin de quinquennat. « En fluidifiant le marché du travail, ces réformes ont facilité ce rebond spectaculaire post crise sanitaire », confirme Emmanuel Jessua, directeur des études de Coe Rexecode.  

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