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Guillaume Martin veut croire « que le Tour de France n’est pas fini »

Pour Guillaume Martin, les signes de faiblesse affichés ce mercredi par Tadej Pogacar sur les pentes du Mont Ventoux, lors de la 11e étape du Tour de France, prouvent que le suspense est loin d’être mort pour la victoire finale.

Il veut croire que le Tour de France n’est pas joué. Pour Guillaume Martin, la petite défaillance subie par Tadej Pogacar ce mercredi lors de la 11 étape prouve que le suspense n’est pas enterré. « C’est tant mieux pour le spectacle s’il a des faiblesses. Ça montre qu’il est humain et que la course n’est pas finie. J’en suis persuadé. Il peut se passer plein de choses. Le début de Tour a été enthousiasmant et j’imagine que la suite le sera aussi », a expliqué à l’arrivée le grimpeur normand de la formation Cofidis, douzième sur la ligne et neuvième du classement général.

Pour la première fois depuis le départ de Brest le 26 juin, Pogacar ne s’est pas montré impérial. Dans les derniers lacets de la seconde ascension du Mont Ventoux, le Slovène de 22 ans n’est pas parvenu à suivre la roue du Danois Jonas Vingegaard (24 ans), qui a basculé au sommet avec une trentaine de secondes d’avance sur le maillot jaune, avant d’être repris dans la descente. Au final, Pogacar est arrivé à 1’38’’ du vainqueur du jour, le phénomène belge Wout van Aert, en compagnie de Vingegaard, Rigoberto Uran et Richard Carapaz, devant tous les autres prétendants à un podium final à Paris.

Pogacar a « craqué »

Au général, Pogacar possède toujours une sacrée avance sur ses poursuivants : 5’18’’ sur Uran, 5’32’’ sur Vingegaard, 5’33’’ sur Carapaz… Mais cet avertissement sans frais donnera peut-être des idées à certains dans les prochains jours. Vingegaard, qui devait faire partie de la garde rapprochée de Primoz Roglic avant de se voir confier de nouvelles responsabilités avec l’abandon du Slovène, a montré qu’il était possible de distancer Pogacar à la pédale. « Je n’ai pas pu le suivre, il a été super fort, a reconnu le vainqueur du Tour 2020 en conférence de presse. Il a mis le paquet, ça a été un peu trop pour moi et j’ai craqué. »

« J’ai essayé d’arriver le plus vite possible au sommet, mais ça a été une journée difficile, avec cette chaleur, a-t-il poursuivi. Je savais que je ne devais tenir que quelques minutes de plus, puis j’ai fait la descente à fond. J’ai essayé de rester calme et de gérer mon rythme jusqu’au sommet. Je n’ai pas paniqué. J’ai de la chance d’avoir eu Richard Carapaz et Rigoberto Uran dans la descente, on a très bien collaboré. Au final, c’était une bonne journée. Je m’en tire bien. J’ai hâte d’arriver aux Pyrénées ! » En attendant, Pogacar devrait avoir droit à un peu de répit puisque la 12e étape, entre Saint-Paul-Trois-Châteaux et Nîmes, est promise à un sprinteur.

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