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Deux autres brigadistes italiens se sont rendus à la justice française

Publié le : 29/04/2021 – 19:14

Deux anciens membres des Brigades rouges italiennes, condamnés en Italie pour des actes de terrorisme commis dans les années 1970-1980, se sont présentés d’eux-mêmes, jeudi, à la cour d’appel de Paris. Sept autres ex-militants avaient été interpellés la veille en France à la demande de l’Italie.

Deux anciens militants d’extrême gauche, condamnés pour terrorisme en Italie, se sont rendus jeudi 29 avril à la justice en France, où sept autres Italiens avaient été arrêtés la veille. L’Élysée avait donné un feu vert historique au lancement de leurs procédures d’extradition.

Luigi Bergamin, ex-membre des Prolétaires armés pour le communisme, âgé de 72 ans, et Raffaele Ventura, ancien membre des Formations communistes combattantes, 71 ans, se sont présentés successivement, jeudi matin, à la cour d’appel de Paris, accompagnés de leurs avocats, selon des sources judiciaire et proches du dossier.

Un dixième Italien, également réclamé par l’Italie, Maurizio Di Marzio, restait en fuite jeudi. La validité du mandat émis contre lui par la justice italienne expire mi-mai, selon ces sources proches du dossier.

La validité des demandes d’extradition en cours d’examen

Neuf de ces anciens activistes des Brigades rouges, désormais sexagénaires ou septuagénaires, se sont vus notifier les mandats d’arrêt italiens par des magistrats de la cour d’appel de Paris. 

Parmi eux se trouve l’ex-brigadiste Marina Petrella, 66 ans, dont le président Nicolas Sarkozy avait refusé en 2008 l’extradition autorisée par la justice française.

La cour d’appel doit statuer dans l’immédiat sur leur statut – liberté sous contrôle judiciaire ou incarcération – le temps que la justice examine la validité des demandes d’extradition italiennes, une procédure qui devrait prendre plusieurs mois au minimum.

Ces anciens militants, dont six anciens membres des Brigades rouges, se sont réfugiés en France dans les années 1980, où ils ont refait leur vie tandis que l’Italie les condamnait pour des crimes de sang commis dans les années 1970-80, dites « les années de plomb ». 

Plusieurs contestent être impliqués dans les meurtres de policier, industriel ou officier de gendarmerie pour lesquels ils ont été condamnés.

Plus de 30 ans après, le président Emmanuel Macron a, dans un virage historique, décidé de régler ce litige en favorisant la mise à exécution des demandes d’extradition récemment renouvelées par l’Italie.

Avec AFP

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