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Au Malawi, la peine de mort jugée « inconstitutionnelle »

Depuis son accession au pouvoir en 1994, le président du Malawi, Bakili Muluzi, s’est opposé à la peine de mort. Depuis son accession au pouvoir en 1994, le président du Malawi, Bakili Muluzi, s’est opposé à la peine de mort.

La plus haute juridiction du Malawi a déclaré mercredi 28 avril la peine de mort « inconstitutionnelle » et a ordonné le réexamen de la sentence de tous les condamnés susceptibles d’être exécutés.

La peine capitale a longtemps été systématique au Malawi pour les prisonniers reconnus coupables de meurtre ou de trahison, et possible pour les viols. Les auteurs de vols avec violence, de cambriolages et d’effractions peuvent aussi être condamnés à mort ou à la prison à vie.

Dernières exécutions en 1992

Aucune exécution n’a toutefois eu lieu depuis que le premier président démocratiquement élu du pays, Bakili Muluzi, s’est opposé à ce châtiment lorsqu’il a pris ses fonctions en 1994.

Dans un arrêt rendu mercredi, les juges de la Cour suprême, saisis de l’appel d’un condamné pour meurtre, ont déclaré la peine de mort « inconstitutionnelle », abolissant de facto ce châtiment. « La peine de mort (…) est entachée de l’inconstitutionnalité discutée », indique le jugement. Selon Amnesty International, la dernière exécution d’une vingtaine de prisonniers au Malawi remonte à 1992.

Plus de trente pays d’Afrique maintiennent encore la peine de mort dans leur législation, mais un peu moins de la moitié ont procédé à des exécutions ces dernières années.

Le Monde avec AFP

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