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Florentino Pérez regrette la réaction « trop virulente de certains privilégiés »

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La Russie et l’Arabie saoudite à l’origine de l’échec de la Super Ligue?

Si les fans ont incontestablement joué un rôle dans l’échec de la Super Ligue, le Suddeutsche Zeitung rappelle également que le football est une affaire de politique. Selon le quotidien allemand, la Russie et l’Arabie saoudite seraient à l’origine de la suspension du projet de nouvelle compétition.

Selon le Suddeutsche Zeitung, le Kremlin serait responsable du retrait de Chelsea. Un appel du centre du pouvoir russe à Roman Abramovitch, président des Blues et proche de Vladimir Poutine, aurait achevé de le convaincre de se mettre en retrait de ce projet de Super League. Gazprom, fournisseur de gaz détenu à 51% par l’État russe, est le sponsor de la Ligue des champions. La concurrence de la nouvelle compétition aurait été vue d’un mauvais œil par le Kremlin.

Concernant le retrait de Manchester City, le Suddeutsche Zeitung avance une autre piste, légèrement moins convaincante. City, club détenu par un fonds d’investissement des Émirats arabes unis, aurait dit non à la Super League en constatant l’origine des fonds venus financer cette nouvelle compétition. La banque JP Morgan ne servirait que d’intermédiaire alors que l’Arabie saoudite serait à l’origine du financement.

Une raison qui expliquerait en partie, selon le quotidien allemand, l’absence du PSG dans ce projet de Super League, et donc le retrait de Manchester City. Car les Émirats, toujours selon le Suddeutsche Zeitung, refuseraient de voir leur club de football être associé à l’Arabie saoudite, critiqué pour son non-respect des droits humains. Pourtant, cela n’empêche pas les EAU d’être un allié des Saoudiens dans la région…

7:11

Florentino Pérez reconnaît que « quelque chose a été mal fait » dans le lancement du projet

Dans une interview accordée à AS et publiée ce vendredi matin, le président du Real Florentino Pérez s’explique sur le projet de Super League rapidement avorté. Selon le dirigeant espagnol, « quelque chose a été mal fait ». « La Super League ne va pas à l’encontre des championnats domestiques et a comme objectif de générer plus d’argent pour l’ensemble du football. Elle a été pensée dans l’intérêt de tous les partis, a-t-il assuré. Mais au final, quelque chose a été mal fait. »

Le président du Real, qui assure ne « rien regretter », s’est également étonné de voir la réaction « très virulente de certains privilégiés » qui ont, selon lui, « manipulé et saboté le projet ». Pérez annonce tout de même que la Super League continuerait d’exister et que « nous nous sommes donnés quelques semaines pour réfléchir ».

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