Un mondial à domicile et un match d’ouverture face à la Nouvelle-Zélande : c’est le programme rêvé du XV de France pour la Coupe du monde 2023, selon le calendrier de la compétition dévoilé vendredi.
Demandez le programme pour la Coupe du monde 2023 ! Le match d’ouverture qui se tiendra 8 septembre 2023 au Stade de France opposera la France, pays-hôte de la compétition, aux féroces All Blacks, l’éternel épouvantail néo-zélandais, selon le calendrier dévoilé vendredi 26 février par l’organisation.
Placés dans la poule A, les Bleus affronteront également un qualifié de la zone Amérique le 14 septembre à Lille, puis celui de la zone Afrique le 21 septembre à Marseille. Avant de terminer à Lyon, le 6 octobre, face à l’Italie.
Mais c’est bien les retrouvailles avec les triples champions du monde (1987, 2011, 2015) qui vont lancer le Mondial français (8 septembre-28 octobre).
« C’est le Graal en tant que joueur de jouer une Coupe du monde chez soi et de démarrer face aux Néo-Zélandais. Démarrer face à la meilleure équipe de tous les temps, il n’y a pas mieux. On va tous y penser longuement jusqu’au match », a confié Romain Ntamack, l’ouvreur des Bleus. « On aura forcément une petite boule au ventre au moment de jouer ce match mais il faudra qu’on en profite à fond parce que ça va peut-être être l’un des plus beaux matches de notre vie. »
Il s’agira de la huitième confrontation entre Français et Néo-Zélandais en Coupe du monde. En 2011, les deux nations s’étaient déjà affrontées lors de la phase de poules, pour une victoire des All Blacks (37-17), avant de se retrouver en finale pour le sacre des Kiwis (8-7).
Au total, les Bleus n’ont battu l’équipe à la fougère qu’à deux reprises, 43-31 en demi-finale de l’édition 1999 et 20-18 en quarts du Mondial-2007, à chaque fois au terme de matchs restés dans les mémoires.
« France – Nouvelle-Zélande, j’en rêvais depuis que j’ai commencé à travailler sur la Coupe du monde. Le plus beau match possible, on l’aura le premier jour. Ça va nous permettre de lancer la compétition, de donner un repère d’attractivité », a admis Claude Atcher, directeur général du comité d’organisation, dans un entretien à l’AFP.
Retrouvailles en finale ?
« C’est une immense occasion de jouer face à la France en ouverture du tournoi. Les matches entre nos deux équipes font partie des plus célèbres de notre histoire, donc ce sera formidable de les rencontrer encore une fois », a réagi le capitaine des All Blacks, Sam Cane, cité dans un communiqué de la fédération néo-zélandaise.
Les deux adversaires du premier match ne pourront pas se retrouver avant la finale, programmée le 28 octobre, au Stade de France.
C’est d’ailleurs le scénario idéal, selon Claude Atcher.
« J’adorerais voir une finale entre la France et la Nouvelle-Zélande, voire contre l’Angleterre. C’est nos meilleurs ennemis. À deux minutes de la fin, on met un drop ou une pénalité, qui nous permet d’être champions du monde. D’un point… », se met-il à rêver.
Mais pour ça, il faudra sortir de la poule et remporter son quart de finale, au Stade de France, le 14 ou 15 octobre. Avant les demi-finales le week-end du 20 et 21 octobre, et le match pour le titre la semaine suivante.
« Un calendrier équilibré », selon l’organisateur
De leur côté, les tenants du titre sud-africains lanceront leur campagne devant l’Écosse, le 10 septembre, au stade Vélodrome à Marseille. Les coéquipiers de Cheslin Kolbe et Siya Kolisi croiseront également le fer avec l’Irlande, le 23 septembre au Stade de France, tandis que le duel entre les deux voisins celtes aura lieu dans l’enceinte dionysienne, le 7 octobre.
Dans la poule D, l’Angleterre retrouvera le 9 septembre l’Argentine, que le XV de la Rose avait croqué sans sourciller (39-10) lors de la phase de poules en 2019, et le Japon, dernier hôte du Mondial.
Enfin, les Fidjiens auront fort à faire dans le groupe C, avec le pays de Galles, qu’ils défient le 10 septembre à Bordeaux, et l’Australie, le 17 septembre à Saint-Étienne.
« C’est un travail de longue haleine pour le construire. Les problématiques, en matière d’organisation, de transport, de temps de repos…, sont complexes. C’est une alchimie complexe mais je pense qu’on a construit un calendrier équilibré, avec de très belles affiches dans chacune des villes », a également expliqué Atcher.
Au total, ce sont quarante-huit matches qui seront disputés dans neuf villes-hôtes (Saint-Denis, Marseille, Nice, Lille, Toulouse, Lyon, Bordeaux, Saint-Étienne, Nantes). « Chaque ville accueille a minima une des équipes qualifiées pour les quarts de finale au Japon », a souligné le patron du Mondial-2023.
La billetterie de l’évènement doit ouvrir mi-mars.
Avec AFP
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