Le pilote de MotoGP Fabio Quartararo est revenu sur sa remise en forme difficile au mois de décembre dernier après avoir contracté le covid-19. « Le plus dur c’était de récupérer ma condition physique », explique le Français.
Touché par le covid-19 au mois de décembre, le pilote français de motoGP Fabio Quartararo est revenu sur « la semaine la plus difficile de sa vie ». Alité pendant plusieurs jours, le Français raconte qu’il était « tout seul ». Pour éviter de mettre ses proches en danger, le pilote de 21 ans a « loué un appartement pour ne pas être avec ma famille et même pour me faire à manger, ça me fatiguait, je n’avais pas la force. C’était incroyable de voir la puissance de ce virus »,
Pour pouvoir participer à la saison de MotoGP Quartararo est resté dans une bulle sanitaire de juillet à novembre 2020, « je n’ai vu pratiquement personne, j’étais enfermé chez moi avec la peur d’attraper le Covid en pleine saison. Je me suis relâché un petit peu après la course de Portimao (le dernier GP de l’année le 22 novembre au Portugal, ndlr) et j’ai attrapé le Covid », détaille le pilote Yamaha.
« le plus dur c’était de récupérer ma condition physique »
Entre la course à pied, la musculation et le moto-cross, Quartaro explique ensuite les difficultés auxquelles s’est affronté pour se remettre du virus: « le plus dur c’était de récupérer ma condition physique »: « C’était assez long, j’ai eu un peu peur quand j’ai recommencé à reprendre le sport », explique Quartararo, qui avait « perdu énormément de condition physique »
Celui qui a gagné en 2020 ses trois premiers Grands Prix dans la catégorie reine, signant la première victoire française depuis celle de Régis Laconi en 1999, fait le bilan « J’ai mis un peu plus d’un mois, donc je suis vraiment content maintenant d’être à 100% de mes capacités et de pouvoir commencer la saison en pleine forme ». Un bon rétablissement pour celui qui repart en quête pour devenir le premier champion du monde français de vitesse moto en catégorie reine dès les deux premières courses au Qatar les 28 mars et 4 avril.
Un sportif de haut niveau ne ressent pas le virus comme « une personne normale », selon Quartaro
Selon lui, ce n’est pas forcément un avantage face au Covid d’être un sportif de haut niveau: « on connait notre corps à 100%, c’est là que l’on ressent vraiment tout ce qu’on a perdu quand on reprend le sport, comparé à une personne normale, qui ne se met pas à la limite niveau sport et ne peut pas le ressentir comme nous ».
« Je connais plein d’athlètes, en Formule 1 ou dans d’autres sports, qui l’ont eu, certains asymptomatiques mais d’autres qui ont été très très mal, comme moi », explique le Français, prenant l’exemple de la star de la F1 Lewis Hamilton, touché lui aussi en fin d’année dernière et avec qui il a pu échanger sur cette expérience commune.
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