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les enseignements du premier Grand Prix de la saison

Le Grand Prix de Bahreïn, premier GP de la saison, a récompensé Charles Leclerc et les Ferrari. Et a déjà livré quelques tendances. Le point.

Ferrari est de retour

Un pilote Ferrari n’avait plus remporté un GP depuis septembre 2019 et la victoire de Sebastian Vettel à Singapour. Deux ans et demi plus tard, Charles Leclerc s’est imposé à Bahreïn et a remis Ferrari sur le devant de la scène. Parti en pole position, le Monégasque a été en tête pendant toute la course. Il a seulement été inquiété par Verstappen pendant deux tours, mais a résisté au champion du monde. Mieux encore: la Scuderia a signé un doublé, avec la deuxième place de Carlos Sainz.

A l’agonie depuis deux ans, avec une monoplace mal-née et condamnée à jouer loin des cadors Mercedes et Red Bull, Ferrari est de retour. Cette fois, la F1-75 est une réussite et le moteur donne aussi pleinement satisfaction. Surtout que le circuit très rapide du GP d’Arabie Saoudite mettra à nouveau les moteurs en évidence dimanche.

Mercedes en difficulté…

Lewis Hamilton et George Russell ont terminé 3e et 4e du GP du Bahreïn. Si on se base sur ses standards de la saison dernière, le team Mercedes pourrait être déçu. Mais quelques mois plus tard, c’est plutôt une satisfaction, tant un tel résultat était inespéré. « On a eu de la chance », a reconnu Lewis Hamilton. Longtemps, les Mercedes sont restées derrières les Ferrari et les Red Bull. Mais les malheurs de Verstappen et Perez ont profité aux deux pilotes britanniques. « On a la fiabilité », notait malgré tout Hamilton. Certes, Mercedes n’a pas eu de déboires mécaniques. Mais, avec les nouvelles règles, ses monoplaces sont en manque de rythme et loin d’être aussi performantes que l’an passé. « Quand on est la troisième voiture la plus performante en piste, on n’a pas de chance de gagner », a résumé Hamilton.

…et Red Bull aussi

Pourtant, les Red Bull avaient donné des résultats très satisfaisants lors des essais de pré-saison. Mais le GP du Bahreïn a viré au cauchemar. Tout n’avait pas si mal commencé avec un Max Verstappen lancé aux trousses de Charles Leclerc et Sergio Perez derrière Carlos Sainz. En tentant deux fois la stratégie de l’undercut, le Néerlandais a même cru un temps qu’il passerait devant le Monégasque. Le duel a duré deux tours mais la puissance de la Ferrari a fini par parler.

Les ennuis mécaniques sont ensuite arrivés. Alors qu’il se plaignait déjà de sa monoplace depuis plusieurs tours, demandant sans cesse à son équipe quel était le problème, Max Verstappen a dû abandonner à deux tours de l’arrivée. Problème de pompe à essence, doublé d’un souci de direction. Tous les espoirs de Red Bull se sont alors reportés sur Sergio Perez, qui a lui aussi détecté un problème de pompe à essence. Le Mexicain finira par partir en tête à queue, dans le dernier tour.

L’incompréhension règne dans les rangs de l’écurie de Christian Horner, qui dit ne jamais avoir connu ce type de problèmes. En quelques minutes, Red Bull est passé de la 2e et 4e place à … 0 point. « Nous venons de laisser échapper 30 points », regrette Horner, armer. Red Bull va devoir vite réagir.

La résurrection de Haas

A première vue, on pourrait penser à une hallucination. On en avait pris l’habitude l’année dernière: Mercedes et Red Bull devant, Haas et Williams derrière. Mais à Bahreïn, Kevin Magnussen, le remplaçant de Nikita Mazepin, est arrivé 5e. Mick Shumacher s’est lui classé à une encourageante 11e place, le meilleur résultat de sa carrière en F1. Après une seule course, Haas a déjà inscrit plus de points en 2022 qu’en 2021 (0 point) et 2020 (3 points).

Une surprise? Pas tellement. Haas avait déjà performé en qualifications et pendant les essais de pré-saison. L’écurie américaine bénéficie elle aussi de la qualité du moteur Ferrari. Dans le top 6 du GP, quatre monoplaces sont équipées du moteur italien (Leclerc, Sainz, Magnussen et Bottas).

McLaren dans le dur

La saison dernière, Ferrari et McLaren jouaient dans la même cour. Les deux écuries ont évolué, mais pas dans le même sens. Daniel Ricciardo et Lando Norris n’ont pas fait mieux que 14e et 15e dimanche. Là aussi, c’était prévisible. Les essais libres et les qualifications n’avaient rien laissé présager de bon. Et ça s’est confirmé. L’heure n’est pas à l’optimisme du côté des oranges. McLaren reste assez flou sur les raisons de ses difficultés.

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