une 11e écurie pourrait débarquer en 2024 avec Andretti

L’ancien pilote américain Michael Andretti, propriétaire de l’écurie à son nom en IndyCar, aux États-Unis, souhaite monter une structure pour intégrer le championnat de F1 en 2024.

Il y aura peut-être 22 monoplaces sur les grilles de départ de la Formule 1 à partir de la saison 2024. Propriétaire de l’écurie éponyme évoluant en IndyCar aux États-Unis, Michael Andretti a fait une demande auprès de la Fédération internationale de l’automobile (FIA) pour intégrer le championnat du monde de F1 dans deux ans, a affirmé vendredi son père Mario, ancien pilote multi-titré. Ce que l’intéressé à confirmé à Motorsport.

« Michael a demandé à la FIA d’engager une nouvelle équipe de F1 à partir de 2024. Sa candidature, sous le nom d’Andretti Global, a les ressources nécessaires et remplit toutes les conditions. Il attend la décision », a tweeté Mario Andretti, qui fut champion du monde des pilotes de F1 en 1978, après avoir remporté les 500 Miles d’Indianapolis en 1969. À IndyStar.com, il a ajouté que son fils serait « prêt à partir dès le lendemain » si sa requête était acceptée.

Mario Andretti a ajouté que cette future écurie s’appellerait Andretti Global et serait basée en Angleterre, même si les voitures seront fabriquées dans une usine basée à Indianapolis, près du siège de l’équipe évoluant en IndyCar. Il a également fait savoir qu’un accord de principe avec un motoriste avait déjà été trouvé, sans pour autant révéler son nom.

Andretti voulait auparavant racheter une écurie

L’ambition de Michael Andretti d’intégrer la F1 n’est pas nouvelle. L’an dernier, il était dans cette perspective en pourparlers pour racheter le groupe Sauber, propriétaire de l’équipe Alfa Romeo, mais l’actionnaire principal Finn Rausing a finalement choisi de ne pas vendre. « Michael travaille sur ce projet depuis longtemps, mais il a pris une autre direction puisqu’il n’y a pas d’équipe à acheter », a déclaré Mario Andretti.

Si le projet se concrétise, cela confirmera un peu plus le développement de la F1 aux États-Unis, qui organise désormais deux courses, avec le Grand Prix de Miami en mai et celui d’Austin en octobre. Cette croissance est portée par le succès de Drive to Survive, la série à succès de Netflix consacrée à la discipline.