L’Elysée a pris position en faveur de la candidature de Christel Heydemann, actuelle responsable de Schneider Electric en Europe, pour prendre la direction générale d’Orange, rapporte mardi BFM Business sur son site internet. Le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, a rencontré Christel Heydemann la semaine passée tout comme les deux autres prétendants, Frank Boulben, actuel dirigeant de Verizon, et Ramon Fernandez, le directeur financier d’Orange, ajoute BFM Business.
Plus tôt ce mois-ci, Les Echos avaient rapporté que le ministre de l’Economie Bruno Le Maire comptait défendre la candidature de Christel Heydemann. Le dernier mot pour désigner la personne qui succédera à Stéphane Richard, condamné en appel dans l’affaire de l’arbitrage entre Bernard Tapie et le Crédit lyonnais, revient à l’Etat, qui garde la main sur les principales nominations de la gouvernance d’Orange grâce à sa participation de contrôle de 23%.
Le mandat de Stéphane Richard à la tête du groupe arrivait initialement à son terme mi-2022. Après sa condamnation dans l’affaire de l’arbitrage Tapie, le pdg d’Orange avait présenté sa démission au conseil d’administration, qui avait annoncé le remplacer le 31 janvier prochain au plus tard.
De nombreux défis pour le prochain dirigeant d’Orange
Le prochain patron d’Orange devra affronter de nombreux défis, notamment industriels, et relancer la dynamique du groupe Orange après les 11 années aux commandes de Stéphane Richard.
Née en 1974, Christel Heydemann connaît déjà bien le groupe Orange, dont elle est administratrice depuis août 2017. Directrice générale Europe de Schneider Electric, et membre du Comité exécutif de Schneider Electric depuis avril 2017, elle a débuté sa carrière au Boston Consulting Group, puis a passé 15 ans dans l’industrie des télécoms, chez Alcatel puis Alcatel Lucent.
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