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Assaut du Capitole, retour des Taliban, crise des sous-marins… Dix événements qui ont marqué 2021

Comme 2020, l’année 2021 a été elle aussi dominée par la pandémie de Covid-19. Mais cette année fut également marquée par des événements majeurs, et pour la plupart dramatiques, du retour des Taliban en Afghanistan au coup d’État en Birmanie, en passant par la guerre civile dans la région éthiopienne du Tigré.

L’année 2021 s’achève et, comme celle qui lui a précédé, elle laisse le monde sur les rotules. Si 2020 a été considérée comme la « pire année de l’Histoire », 2021 pourrait à coup sûr s’emparer de la deuxième place du classement, avec une pandémie de Covid-19 toujours virulente et des conflits et crises humanitaires qui ne cesseront pas pour autant avec l’arrivée de 2022.

France 24 vous propose un retour sur dix événements qui ont marqué l’actualité internationale de ces douze derniers mois.

À Washington, le Capitole pris d’assaut par des supporters de Donald Trump avant l’investiture de Joe Biden

Dans les premiers jours de 2021, les États-Unis connaissent une sombre journée pour leur démocratie. Alors que Joe Biden a remporté l’élection présidentielle deux mois plus tôt, le président sortant, Donald Trump, continue de rejeter les résultats, estimant que la victoire lui a été volée.

Le 6 janvier, à l’issue d’un meeting de leur candidat fétiche, des milliers de partisans de Donald Trump pénètrent de force dans le Capitole, siège du Congrès américain, où sénateurs et membres de la Chambre des représentants se réunissaient pour valider la victoire de Joe Biden.

Quatre personnes sont mortes et plus de 700 ont été mises en examen dans les violences perpétrées ce jour à Washington, capitale fédérale des États-Unis.

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Des partisans de Donald Trump affrontent la police et les forces de sécurité en tentant de prendre d’assaut le Capitole des États-Unis, le 6 janvier 2021 à Washington. © Brent Stirton, AFP

Dans un discours particulièrement virulent, Donald Trump avait appelé un peu plus tôt ses sympathisants à se diriger vers le Congrès pour faire pression sur les élus républicains afin qu’ils s’opposent à la certification de la victoire de Joe Biden à la présidentielle.

À la suite de l’assaut du Capitole, de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer l’attitude de l’ex-président américain, accusé d’avoir soufflé sur les braises en refusant de reconnaître sa défaite et en relayant pendant des semaines des théories du complot sur de supposées fraudes électorales.

Le 20 janvier, Joe Biden est bel et bien investi 46e président des États-Unis, et l’enquête sur l’insurrection du Capitole se poursuit.

Le 9 décembre dernier, la Cour d’appel a ouvert la voie au transfert de centaines de pages de documents à la commission parlementaire qui enquête sur l’attaque contre le Congrès américain et le rôle joué par Donald Trump. Ce dernier a demandé à la Cour suprême de bloquer le transfert de ces documents, qui incluent notamment les listes de personnes lui ayant rendu visite ou l’ayant appelé le 6 janvier.

Coup d’État en Birmanie 

Le 1er février, les chars militaires investissent les routes autour du Parlement. Portée par le général Min Aung Hlaing, l’armée birmane arrête le président de la République, Win Myint, et sa conseillère d’État spéciale, Aung San Suu Kyi, à Naypyidaw. Entre 300 et 400 personnes − élus, militants ou personnalités politiques défavorables au régime militaire − sont également arrêtées.

Les forces militaires sont déployées dans l’ensemble du pays, les militaires s’emparent de l’hôtel de ville de Rangoun et ferment l’accès à l’aéroport international. La télévision publique interrompt ses programmes et les communications sont perturbées.

>> À lire – En Birmanie, une résistance à la junte à toute épreuve

Arrêtée le 1er février, Aung San Suu Kyi, assignée depuis à résidence dans son logement de fonction à Naypyidaw, a été condamnée à deux ans de prison pour incitation aux troubles publics et à la même peine pour violation des règles sanitaires liées au Covid-19, soit un total de quatre ans. Une peine par la suite réduite à deux ans.

Dans le sillage du coup d’État, l’ex-dirigeante et prix Nobel de la paix 1991 a lancé un appel à la désobéissance civile et exhorté ses partisans à « ne pas accepter » le putsch. Un appel largement suivi par les Birmans qui ont multiplié les manifestations, malgré la violente répression mise en place par la junte birmane.

Des manifestants brandissent des pancartes à l’effigie de la dirigeante civile détenue Aung San Suu Kyi lors d’une manifestation contre le coup d’État militaire, à Rangoun le 7 février 2021. © STR, AFP

Le conflit au Tigré s’enlise

C’est un conflit militaire majeur et l’une des plus grandes catastrophes humanitaires. Dans la province du Tigré (dans le nord de l’Éthiopie), la guerre civile opposant les forces progouvernementales et le Front de libération du peuple du Tigré depuis le 4 novembre 2020, s’enlise. Le peuple est la première victime de ce conflit : au moins 400 000 personnes sont menacées par la famine dans le nord, et plus de 2 millions d’Éthiopiens ont été contraints de quitter leur foyer.

Exécutions, tortures et viols sont également commis par les deux parties, qui n’hésitent pas à bombarder les civils. Alors que le conflit a pris de l’ampleur en 2021, prenant, selon plusieurs observateurs, des airs de « nettoyage ethnique », l’annonce par les rebelles en novembre de leur retrait au Tigré afin de faciliter l’accès à l’aide humanitaire a ravivé l’espoir de voir s’ouvrir des négociations de paix en Ethiopie, après plus d’un an de conflit.

Mais, alors que les forces fédérales considèrent le retrait des Tigréens comme une preuve de leurs échecs militaires, un cessez-le-feu demeure incertain.

Des miliciens Amhara montent la garde à Dabat, à 70 kilomètres au nord-est de la ville de Gondar, en Éthiopie, le 14 septembre 2021. © Amanuel Sileshi, AFP

La guerre a éclaté en novembre 2020 après que le Premier ministre Abiy Ahmed a envoyé l’armée fédérale dans la région septentrionale du Tigré afin d’en destituer les autorités locales, issues du TPLF, qui défiaient son autorité et qu’il accusait d’avoir attaqué des bases militaires.

Un avion de ligne détourné par la Biélorussie pour arrêter un opposant au pouvoir

Un Boeing 737-800 effectuant le vol Ryanair 4978 entre Athènes (Grèce) et Vilnius (Lituanie) a été intercepté, le 23 mai, et dérouté vers Minsk sur les ordres du président biélorusse, Alexandre Loukachenko, évoquant une alerte à la bombe – une affirmation qui n’a cependant jamais été étayée.

À son bord, Roman Protassevitch, journaliste et militant de l’opposition, est arrêté à l’atterrissage dans la capitale biélorusse. L’avion a finalement redécollé en fin d’après-midi après une vive réaction des dirigeants européens qui demandent la libération immédiate de l’opposant.

Un conseil européen extraordinaire rassemblant les Vingt-Sept se tient à Bruxelles les 24 et 25 mai. Parmi les mesures décidées, des sanctions économiques, la mise à jour de la liste noire sur laquelle figurait déjà Alexandre Loukachenko, et l’interdiction d’accès à l’espace aérien européen pour les appareils biélorusses. Il est par ailleurs recommandé aux avions européens d’éviter le survol de la Biélorussie.

Une femme tient avec une affiche demandant ‘Où est Roman (Protassevich) ? !’ dans la zone d’arrivée alors que les passagers débarquent d’un avion de ligne Ryanair en provenance d’Athènes, en Grèce, intercepté et détourné vers Minsk le même jour par les autorités biélorusses. © Petras Malukas, AFP

Après son arrestation, et plusieurs interviews dont ses soutiens affirment qu’elles ont été réalisées « sous contrainte », le journaliste et opposant Roman Protassevitch est transféré d’un centre de détention à une résidence surveillée à Minsk. Sa compagne, Sofia Sapega, a également été transférée dans un appartement loué.

Ces derniers sont accusés d’avoir coordonné, sur les réseaux sociaux, le mouvement de protestation historique ayant éclaté en 2020 en Biélorussie après la réélection du président Alexandre Loukachenko à un cinquième mandat – scrutin dénoncé comme frauduleux.

Le régime d’Alexandre Loukachenko avait durement réprimé ce mouvement, faisant arrêter ou contraignant à l’exil tous les leaders de la contestation, dont plusieurs sont actuellement jugés.

Retrait des troupes occidentales en Afghanistan, de nouveau aux mains des Taliban

Kaboul est tombée. Après une avancée fulgurante, les Taliban se sont emparés de la capitale afghane le 15 août, tandis que le président Ashraf Ghani a fui le pays. Dès le lendemain, le chaos règne dans les rues et les évacuations de ressortissants étrangers se multiplient.

Chassés du pouvoir fin 2001 par une coalition internationale menée par les États-Unis, les Taliban reprennent le pouvoir en Afghanistan près de vingt ans plus tard, alors que les troupes américaines amorcent leur retrait.

>> À lire – La défaite des États-Unis en Afghanistan : un désastre annoncé

Les images de ces Afghans essayant de s’accrocher à un avion de l’armée américaine, dans l’espoir de fuir, resteront l’un des plus grands crève-cœur de cette année 2021.

À l’aéroport Hamid-Karzai de Kaboul, les scènes de panique et de désespoir, qui se sont succédé tout au long des évacuations, ont provoqué la mort de plusieurs civils.

Le 26 août, un attentat-suicide revendiqué par l’organisation État islamique, fait plus de 180 morts près de l’aéroport de Kaboul, dont treize militaires américains.

Le 30 août, le dernier avion de l’armée américaine quitte Kaboul, achevant le retrait des États-Unis d’Afghanistan.

Depuis, chômage, misère, menace de famine… L’Afghanistan est en ruines. De nombreuses ONG et entreprises étrangères ont fui le pays, condamnant au chômage des milliers d’employés locaux. Les avoirs de la banque centrale ont été gelés par les Américains, la monnaie nationale se déprécie et l’inflation s’accélère.

Lors d’un sommet extraordinaire au Pakistan mi-décembre, les représentants de 57 pays musulmans ont convenu de travailler avec l’ONU pour débloquer des centaines de millions de dollars d’avoirs afghans et créer un fonds de donations pour atténuer la crise humanitaire en Afghanistan.

Réchauffement climatique : « code rouge » pour l’humanité, prévient le Giec

Un nouveau constat choc sur l’état de notre planète. Le 9 août, peu de temps avant la COP26 à Glasgow, les experts climat de l’ONU (Giec) ont publié un rapport sonnant comme un branle-bas de combat. Les humains sont « indiscutablement » responsables des dérèglements climatiques et n’ont d’autre choix que de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, s’ils veulent en limiter les dégâts, affirme le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.

Adopté par 195 pays, ce premier rapport d’évaluation depuis sept ans passe en revue cinq scénarios d’émissions de gaz à effet de serre, du plus optimiste à l’hypothèse du pire. Dans tous les cas, la planète devrait atteindre le seuil de +1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle autour de 2030. Dix ans plus tôt que la précédente estimation du Giec en 2018.

« Il n’y a pas le temps d’attendre et pas de place pour les excuses », a alors insisté le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, qualifiant ce rapport d’ »alerte rouge pour l’humanité ».

>> À lire – COP26 : charbon, « pertes et préjudices », déforestation… Que contient le pacte de Glasgow ?

Selon le rapport, certaines conséquences du réchauffement sont de toute façon « irréversibles ». Sous l’influence de la fonte des glaces polaires, le niveau des océans va continuer à augmenter pendant « des siècles, voire des millénaires ». La mer, qui a déjà gagné 20 cm depuis 1900, pourrait encore monter d’environ 50 cm d’ici 2100, même à +2°C.

Mi-novembre, la COP26 a pris fin après deux semaines d’âpres négociations avec un accord en demi-teinte, largement critiqué, dont Antonio Guterres a lui-même admis les faiblesses.

Le président britannique de la COP26, Alok Sharma, applaudi après avoir prononcé ses remarques finales lors de la COP26, le 13 novembre 2021. © Paul Ellis, AFP

Début du procès des attentats de Paris

Près de six ans après l’horreur, le procès des attaques du 13 novembre 2015 s’est ouvert, le 8 septembre, à Paris. Un événement « historique » dans un palais de justice transformé en bunker et protégé par un important dispositif policier. Il s’agit de la plus grande audience criminelle jamais organisée en France, prévue pour durer neuf mois.

Au premier jour du procès, Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos des attentats, s’est présenté comme « un combattant de l’État islamique ».

Pendant cinq semaines, plus de 300 victimes des attentats de Paris ont également témoigné devant la cour d’assises spéciale de Paris.

Croquis d’audience représentant Salah Abdeslam lors de la première journée du procès des attentats du 13-Novembre, au palais de Justice de Paris le 8 septembre 2021. © Benoît Peyrucq, AFP

La crise des sous-marins torpille les relations entre la France et ses partenaires australiens, américains et britanniques

Crise diplomatique entre la France, l’Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni, après ce que le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a qualifié de « coup dans le dos ».

Cinq ans après la signature d’un contrat entre la France et l’Australie pour 12 sous-marins à propulsion de type Barracuda, Canberra confirme, dans la nuit du 15 au 16 septembre, l’annulation du « contrat du siècle » (à hauteur de 56 milliards d’euros), préférant conclure avec les États-Unis dans le cadre d’un partenariat nommé AUKUS (impliquant également le Royaume-Uni) qui vont lui fournir des sous-marins à propulsion nucléaire.

Le divorce est entamé, et les ambassadeurs français à Washington et Canberra sont rappelés en France.

Il s’agit pour la France de « montrer à nos pays anciennement partenaires que nous avons un très fort mécontentement, qu’il y a vraiment une crise grave entre nous », expliquait alors Jean-Yves Le Drian.

L’ambassadeur au Royaume-Uni n’a quant à lui pas été rappelé, pour marquer le mépris de la France envers son partenaire historique avec lequel le torchon brûle également sur les questions post-Brexit. « On connaît leur l’opportunisme permanent, et dans cette affaire ils ne sont que la cinquième roue du carrosse », a froidement déclaré le chef de la diplomatie française.

Les drapeaux australien et américain lors d’une réunion entre le Premier ministre australien, Scott Morrison, et le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, au Pentagone le 22 septembre 2021 à Arlington, en Virginie. © Drew Angerer, AFP

>> À lire – L’affaire des sous-marins australiens torpille les relations entre Paris et Washington

Face à cette crise, l’Australie affirme avoir eu de « profondes et graves réserves » concernant les sous-marins fournis par Paris.

Emmanuel Macron a renoué le contact avec le Premier ministre Scott Morrison, fin octobre, soulignant qu’il « appartenait désormais au gouvernement australien de proposer des actions concrètes qui incarneraient la volonté des plus hautes autorités australiennes de redéfinir les bases de notre relation bilatérale et de poursuivre une action commune dans l’Indopacifique ».

De leur côté, les ambassadeurs ont repris leurs fonctions à Washington et Canberra. Mais la France demeure méfiante. La sortie de crise prendra du « temps », avait prévenu Jean-Yves Le Drian.

Benjamin Netanyahu et Angela Merkel passent le flambeau

Israël et l’Allemagne ont ouvert cette année une nouvelle page de leur histoire politique avec le départ des dirigeants emblématiques que sont Benjamin Netanyahu et Angela Merkel.

Dans l’État hébreu, le vote de la Knesset, le 13 juin, entérinant une « coalition du changement » mené par le chef de la droite radicale, Naftali Bennett, a mis fin à 12 ans de règne de Benjamin Netanyahu.

Dès l’annonce du résultat, une foule d’Israéliens a célébré le départ du pouvoir de « Bibi » à Jérusalem, aux abords de la Knesset, mais aussi par milliers sur l’emblématique place Rabin, drapeaux israéliens au vent.

Amer, Benjamin Netanyahu a néanmoins rétorqué qu’il espérait bientôt revenir à la tête du gouvernement israélien. « Si c’est notre destin d’être dans l’opposition, nous le ferons la tête haute, nous allons faire tomber ce mauvais gouvernement et nous serons de retour pour diriger le pays à notre manière (…) Nous serons de retour bientôt », a-t-il déclaré à la Knesset.

>> À lire – Avec le gouvernement Bennett, « Israël est entré en terre inconnue, politiquement »

Naftali Bennett et Benjamin Netanyahu lors d’une réunion du bloc de droite israélien, à la Knesset, le 4 mars 2020 à Jérusalem. © Menahem Kahana, AFP

En Allemagne, la femme la plus puissante du monde a également tiré sa révérence.

Après quatre mandats, soit 16 ans, à la tête du pays, la chancelière allemande a laissé sa place, le 8 décembre, au social-démocrate Olaf Scholz, victorieux des législatives en septembre.

« Prenez possession de cette maison et travaillez pour le bien de notre pays », a déclaré à son successeur, l’ex-chancelière.

>> À voir – Angela Merkel : les moments clés de ses 16 ans au pouvoir

Une deuxième année marquée par le Covid-19 et l’apparition de ses variants Delta et Omicron

Avec l’intensification de la vaccination, l’étau de la pandémie de Covid-19 s’est progressivement desserré autour de la planète, y compris en France.

Fin du couvre-feu, réouverture des salles de sport, cinémas, bars et restaurants, et même boîtes de nuit… Les restrictions ont été allégées et la mise en place du passe sanitaire, à partir du 9 juin, a permis un accès plus souple aux lieux jusqu’ici fermés, aux personnes justifiant d’un schéma vaccinal complet, ou pouvant présenter un test négatif au Covid-19.

Mais c’était sans compter sur l’apparition des variants Delta, et plus récemment Omicron, qui font peser davantage de risques, et incitent les autorités à serrer de nouveau la vis. En France, une troisième dose de vaccin est aujourd’hui nécessaire pour conserver le passe sanitaire qui deviendra, à compter du 15 janvier, un passe vaccinal.

>> À lire – Covid-19 : portrait-robot du variant Omicron, un mois après son apparition

Quelques jours après le réveillon de Noël, le nombre de cas positifs au Covid-19 a explosé, atteignant plus de 208 000 contaminations en 24 h, le 29 décembre.

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