« Mauvaise blague » ou litige familial, les explications de Jean Alesi en garde à vue

Placé en garde à vue lundi dans une affaire de dégradations, Jean Alesi a expliqué pourquoi il s’en est pris à une boutique dans la commune de Villeneuve-lès-Avignon (Gard), où il réside. L’ancien pilote de Formule 1 visait le cabinet d’architecte de son beau-frère, qui se sépare actuellement de sa sœur.

Une « mauvaise blague » qui aurait mal tourné. Voilà ce qu’a expliqué Jean Alesi lundi lors de sa garde à vue à Avignon, après s’être rendu directement au commissariat dans l’après-midi. Le pilote avait, la veille, dégradé la devanture d’un cabinet d’architecture à Villeneuve-lès-Avignon, où il réside désormais, plaçant notamment un engin détonnant contre la boutique, faisant d’importants dégâts matériels.

Alerté par le bruit du pétard, le voisinage avait prévenu la police. José Alesi, frère de l’ancien pilote de Formule 1, avait été identifié puis appréhendé dimanche soir via sa plaque d’immatriculation, son véhicule étant présent sur place au moment des faits. Lundi, Jean Alesi s’est donc rendu au commissariat pour dédouaner son frère en indiquant être l’auteur des faits et s’expliquer.

Alesi assure ne pas avoir de litige avec son beau-frère

Alors que le beau-frère est actuellement en procédure de séparation avec la sœur de Jean Alesi, ce dernier a donc décidé de lui faire ce qu’il a décrit aux enquêteurs comme une « mauvaise blague ». L’ancien pilote de Ferrari a précisé qu’il n’y avait aucun litige avec son beau-frère et qu’il n’imaginait pas faire autant de dégâts avec ce « pétard acheté en Italie ». Le beau-frère a confirmé ne pas avoir « de soucis » avec Jean Alesi, mais a tout de même porté plainte pour la dégradation de son bureau.

Présent au moment des faits dans le véhicule, le fils de Jean Alesi et un de ses amis ont également été placés en garde à vue. Le parquet de la ville de Nîmes a été saisi de l’affaire. « Je suis assez sceptique quant à la notion de ‘blague’ effectuée à 22 heures, sans que la personne visée ne sache de qui il s’agit », a précisé Antoine Wolff, vice-procureur de Nîmes, avant d’ajouter: « Tout le monde est entendu afin de vérifier s’il n’y a pas d’autre mobile. »