L’institut national de santé portugais a annoncé avoir détecté les premiers cas du variant Omicron du coronavirus au pays parmi 13 joueurs de l’équipe de Belenenses, qui a joué avec seulement neuf joueurs avant de déclarer forfait samedi face à Benfica.
Deux jours après la mascarade de son match face à Benfica, le club de Belenenses se retrouve de nouveau cœur de l’actualité. L’institut national de santé portugais (INSA) a en effet annoncé ce lundi avoir détecté les premiers cas du variant Omicron du coronavirus au Portugal chez 13 joueurs de l’effectif du club. Selon l’agence publique, un des footballeurs avait récemment voyagé en Afrique du Sud, d’où provient le virus. Il s’agirait de l’international sud-africain Cafu Phete qui a effectué son retour en club le 22 novembre dernier après son passage en sélection.
Les instances poussent tous les cas contacts liés à ce foyer à l’isolement. Cela devrait concerner les autres joueurs de l’équipe mais aussi ceux de Benfica que Belenenses a affronté le week-end dernier. Samedi, la rencontre entre les deux équipes a viré au ridicule.
Touché par 17 cas de Covid-19, Belenenses n’a aligné que neuf joueurs, dont deux gardiens, au coup d’envoi de la rencontre. Ils ont même démarré la deuxième période à sept (le minimum requis pour jouer un match de foot) avant d’être contraint à déclarer forfait suite à la blessure d’un autre joueur.
Avant cela, Benfica menait 7-0. Dimanche, la presse portugaise a dénoncé une honte et une face au lendemain de ce match. Le président de Belenenses a indiqué avoir demandé dans l’après-midi du match un report de la rencontre, chose démentie par la Ligue. Les présidents des deux clubs ont expliqué qu’étant donné que le match n’a pas été reporté ni par la Ligue, ni par les autorités sanitaires, ils étaient dans l’obligation de se présenter sous peine de se voir infliger un retrait de points pour défaut de comparution.
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