La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,54% mercredi, soutenue par la progression du marché américain et le secteur du luxe.
L’indice vedette CAC 40 a gagné 35,76 points à 6.705,61 points, après deux séances en territoire négatif.
La séance a été « indécise » sur la place parisienne, qui « s’est orientée à la hausse après l’ouverture favorable du marché américain », commente Daniel Larrouturou, gérant actions de Dôm Finance.
« Les marchés sont portés par les résultats d’entreprises, qui sont globalement supérieurs aux attentes », poursuit l’analyste. Néanmoins, le contexte reste « délicat » et marqué par « des craintes liées aux tensions inflationnistes », ajoute M. Larrouturou.
En Allemagne, les prix à la production ont connu une hausse fulgurante de 14,2% sur un an en septembre. Idem au Royaume-Uni, où l’inflation reste très élevée en septembre, à 3,1% sur un an, bien qu’elle ait légèrement ralenti.
La tendance a par ailleurs été soutenue par le secteur du luxe qui « réagit positivement aux nouvelles en provenance de Chine », de la part du promoteur immobilier chinois endetté Evergrande, poursuit l’analyste.
Evergrande a annoncé la reprise jeudi de sa cotation en Bourse, tout en avertissant qu’il pourrait « ne pas pouvoir honorer ses obligations financières ».
De son côté, le cours du bitcoin a atteint un nouveau record historique, à près de 67.000 dollars, porté par le lancement d’un produit financier à Wall Street lié à la cryptomonnaie, étape historique pour sa démocratisation.
Le luxe se reprend
Mal orienté en début de séance, le secteur du luxe s’est repris après l’ouverture de Wall Street et les annonces d’Evergrande.
Hermès, qui publiera jeudi avant l’ouverture de la Bourse de Paris son chiffre d’affaires du troisième trimestre, est monté de 2,18% à 1.309,50 euros, meilleure performance du CAC 40.
LVMH a pris 1,56% à 656,10 euros.
Kering a de son côté perdu 0,58% à 646,60 euros, après une forte baisse en début de séance. Le groupe de luxe a réalisé plus de 4 milliards d’euros de ventes au troisième trimestre, soit 10% de plus qu’en 2019, mais la résurgence de cas de Covid-19 en Asie-Pacifique a pénalisé sa marque phare Gucci qui a enregistré près de 193 millions d’euros de ventes en moins qu’en 2019.
L’automobile à reculons
Les valeurs du secteur de l’automobile ont reculé, dans un contexte de pénurie de semi-conducteurs qui pèse sur la production.
Renault a terminé tout en bas du CAC 40 et a perdu 2,78% à 31,36 euros. Stellantis s’est maintenu à +0,15% à 16,81 euros. Faurecia a lâché 0,69% à 42,01 euros et Valeo 0,65% à 24,40 euros.
Vinci fait mieux qu’avant la crise
Le titre Vinci a pris 0,86% à 91,47 euros après l’annonce d’un chiffre d’affaires pour le troisième trimestre supérieur à celui réalisé sur la même période avant la crise sanitaire, porté par ses filières énergie et construction.
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