Smart cities, Factory 4.0, voitures autonomes… L’IA n’est pas toujours suffisante pour orchestrer de façon fluide une multitude de capteurs fonctionnant de manière hétérogène avec différentes technologies de liaison. Pour plus de réactivité, l’Edge computing permet de décentraliser la puissance et l’intelligence au plus près du terrain, tout en assurant un fonctionnement en réseau.
Avec le développement de la 5G, vous allez en entendre parler de plus en plus et pourtant, ce n’est pas une nouveauté : l’Edge computing. Derrière cette expression mystérieuse, se cache une technologie qui vient déporter une partie de la puissance informatique au plus près du terrain. C’est le cas avec les capteurs dans l’industrie, par exemple, ou bien ceux des smart cities, ou encore plus précisément pour les véhicules autonomes.
Ce procédé est également employé dans des cas particuliers, comme pour la protection de l’environnement, à l’image du matériel développé par Dell Technologies et Intel : celui-ci est embarqué sur les navires touristiques pour récupérer des clichés des récifs de la Grande Barrière de corail afin d’aider à sa sauvegarde. Dans ce cas, l’Edge computing permet alors de collecter de façon autonome les données et de les transmettre aux serveurs des scientifiques le plus rapidement possible.
Mais, au-delà de se contenter de transmettre des données brutes directement aux data centers pour les traiter, l’Edge computing permet aussi de les analyser directement. Une pratique qui vient s’intensifier avec la généralisation de l’utilisation de l’Intelligence artificielle. Plutôt que de se contenter d’observer et de constater une situation collectée à partir des capteurs, l’Edge computing « dopé » à l’IA vient désormais prédire l’avenir en identifiant les risques de pannes et en émettant des alertes avant que celles-ci n’arrivent et ce, loin du data center.
Mieux encore, fort de cette prédiction, le système peut même adopter des mesures de correction automatiquement lorsque c’est possible. Pour y parvenir, pas besoin de la force de frappe d’un data center dont la liaison est parfois mal assurée ou lente en raison de l’éloignement. L’atout principal de l’Edge computing justement, c’est de faire fonctionner de concert plusieurs passerelles Edge positionnées au plus près de leurs sources. Cela permet de mutualiser leurs ressources afin de bénéficier d’une puissance de calcul suffisante pour utiliser cette IA.
Dans cette vidéo, Jean-Sébastien Volte, chef Produit Serveurs France chez Dell Technologies, dresse le portrait de l’Edge Computing. À titre d’exemple, en Floride, le stade du Hard Rock Stadium génère 200 To de données à chaque match. Des données qui sont gérées pour plus de réactivité via un maillage de passerelles Edge réalisé par Dell Technologies. © Dell Technologies
Il n’y a pas que le cloud dans la vie
Avec un tel maillage, on obtient une latence propice à une gestion en quasi temps réel alors que ce n’est pas le cas lorsqu’il faut pousser de la donnée vers les data centers et obtenir des consignes en réponse à son traitement. Évidemment, tout va dépendre du type de données collectées. Certaines ne nécessitent pas des temps de réponse courts. La liaison vers un puissant data center reste essentielle dès qu’il s’agit de collecter des données permettant de régler des opérations de fond liées aux systèmes. Mais, lorsqu’il s’agit de résoudre une situation locale concrète, l’Edge computing apporte plus de fluidité.
Voici pour la théorie. Pour la pratique, la mise en place d’un tel système nécessite de positionner au plus près du terrain une véritable petite infrastructure de traitement informatique. Elle doit être autonome, puissante et suffisamment robuste pour résister aux températures extrêmes, la poussière, l’humidité, les chocs… Autrement dit, il faut que cela fonctionne comme du matériel militaire éprouvé.
Des spécialistes, comme Dell Technologies, déterminent la combinaison entre les contraintes de robustesse, la puissance de traitement, la densité de stockage, l’économie en énergie et l’autonomie pour les unités d’Edge. Et puis, il faut que tout ce petit monde puisse fonctionner de concert avec parfois une multitude de protocoles de communications différents, comme des liaisons ADSL, du satellite, de la 4 ou 5 G, ou bien encore des liaisons radios spécifiques.
Dans ces conditions, le chef d’orchestre idéal pour acheminer les données rapidement est le SD-Wan. Enfin, il ne faut pas oublier qu’étant donné les emplacements parfois improbables où sont placées ces unités, il est nécessaire que la maintenance puisse être réalisée de façon fiable sans nécessiter d’intervention directe. Et, en cas de grosse défaillance, les opérations de réparation doivent pouvoir être réalisées dans les meilleurs délais et sur site. Vous l’avez compris : on n’a pas fini d’entendre parler des bénéfices de l’Edge computing.
Réalisé en partenariat avec les équipes de Dell Technologies
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