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Les nouveaux sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco

Publié aujourd’hui à 18h36, mis à jour à 18h39

En imagesAprès une interruption d’un an, Covid-19 oblige, le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco s’est réuni à partir du 16 juillet à Fuzhou (Chine) pour inscrire de nouveaux sites sur la liste du patrimoine mondial.

Les dossiers de candidature à la liste du patrimoine mondial de l’Unesco étaient nombreux cette année, cumulant ceux de 2020 et de 2021. Le Comité, réuni en ligne sous la présidence, depuis Fuzhou, en Chine, de Tian Xuejun, vice-ministre de l’éducation chinois et président de la Commission nationale chinoise pour l’Unesco, a examiné l’état de conservation de 255 sites déjà inscrits, avant d’étudier les nouveaux candidats qui pourraient intégrer cette année cette liste. Au total, 1 121 sites étaient proposés lors de cette session, répartis dans 167 pays.

Inscrits pour leur intérêt architectural, comme le phare français de Cordouan, pour leur environnement naturel remarquable, à l’image du golfe de Californie, ou encore leur histoire industrielle atypique, tel ce groupement des onze « grandes villes d’eau européennes » ou ces anciennes zones d’exploitation minière au Pays de Galles et en Roumanie, les sites présentent des profils très variés, avec comme unique point commun de nécessiter des mesures de préservation.

La « tour matrimoniale » et la « chapelle russe », dans le parc de Mathildenhöhe, à Darmstadt (Allemagne). L’ensemble des constructions de ce parc, de style Art nouveau, a fait l’objet d’un classement à la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Manfred Mehlig/Sime / Photononstop Le phare de Cordouan, dans l’embouchure de la Gironde, au Verdon-sur-Mer (Gironde). Construit au début du XVIIe siècle, il est le dernier phare à encore accueillir des gardiens toute l’année. THEOPHILE TROSSAT POUR « LE MONDE » La citadelle de Milot, qui date du XIXe siècle, au sud de Cap-Haïtien, à Haïti. Matias Delacroix / AP Les ruines du plus ancien observatoire solaire américain (entre 500 et 200 avant J.-C.), à Chankillo, près de Casma (Pérou). JANINE COSTA / AFP Le parc du Retiro, à Madrid (Espagne), classé avec le boulevard voisin du Paseo del Prado. JUAN MEDINA / Reuters Les paysages créés par l’extraction minière de l’ardoise dans le nord-ouest du Pays de Galles (comme ici les vestiges de l’ancienne mine de Cwmorthin, dans la région du Gwynedd), au Royaume-Uni, sont désormais sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Mick Sharp/Loop Images / Photononstop Des pétroglyphes du site archéologique de Bir Hima, en Arabie saoudite. Amar Grover/John Warburton-Lee / Photononstop Le golfe de Californie et ses îles, au Mexique, fait son entrée cette année dans la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. GUILLERMO ARIAS / AFP L’église d’Estacion Atlantida, à Canelones (Uruguay). PABLO PORCIUNCULA / AFP L’entrée d’une ancienne galerie de mine d’or à Rosia Montana, en Roumanie. Les collines autour du village renferment un complexe minier romain qui a commencé à être développé au IIe siècle et désormais sur la liste de l’Unesco. DANIEL MIHAILESCU / AFP Le château de Muiderslot (Pays-bas) fait partie de l’ensemble plus large des « Lignes d’eau de défense hollandaises », désormais classées au patrimoine mondial. SEM VAN DER WAL / AFP Reconnue au titre de « ville de villégiature d’hiver de la Riviera » pour son patrimoine architectural, paysager et urbanistique, Nice (Alpes-Maritime) fait partie des nouveaux sites classés en 2021. CHRISTOPHE SIMON / AFP La source des Célestins, à Vichy, dans l’Allier. La ville fait partie d’un ensemble de onze « villes d’eau » appartenant à sept pays, qui ont fait l’objet d’un classement au titre des « grandes villes d’eau d’Europe ». Luc Olivier / Photononstop La maison de l’architecte paysagiste brésilien Roberto Burle Marx, à Rio de Janeiro, au Brésil. MAURO PIMENTEL / AFP La cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption, à Tlaxcala, au Mexique, a été classée, ainsi que l’ensemble du monastère franciscain qui l’entoure. ALFREDO ESTRELLA / AFP L’île japonaise d’Iriomote, surnommée les « Galapagos de l’Extrême-Orient » pour sa forêt primaire tropicale, a été classée sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco « en raison de ses attributs naturels ». ITSUO INOUYE / AP

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