Premier choc des huitièmes de finale de l’Euro 2020, le match prévu dimanche entre la Belgique et le Portugal sera des retrouvailles pour Romelu Lukaku et Cristiano Ronaldo. Les deux attaquants, ont pleine forme, se sont tirés la bourre toute la saison en Italie.
Le choc entre la Belgique et le Portugal sera aussi un duel à distance entre Romelu Lukaku et Cristiano Ronaldo. L’un comme l’autre, ils sont essentiels pour leur équipe depuis le début de l’Euro 2021. Dimanche soir à l’occasion des huitièmes de finale de la compétition, ils seront, sauf blessure de dernière minute, présents au coup d’envoi sur la pelouse du stade Cartuja de Séville. Avec la promesse de rendre cette confrontation prolifique?
D’un côté, Romelu Lukaku (28 ans) en est à trois buts en autant de matchs. Il s’est montré décisif d’entrée de jeu, avec un doublé au premier match contre la Russie (3-0), avant de mettre à l’abri les siens contre la Finlande (2-0). En face, Cristiano Ronaldo (36 ans) domine le classement des buteurs avec cinq réalisations. Il s’est d’abord placé avec un penalty contre la Hongrie (4-0), une ouverture de score contre l’Allemagne (2-4) et un doublé sur deux autres penalties contre la France (2-2). Un bilan remarquable auquel s’ajoute même une passe décisive, et un record désormais à sa portée, celui du meilleur buteur international de l’histoire (actuellement 109).
Avant de se faire face en terre andalouse, les deux hommes se sont déjà donné la réplique sur tous les terrains italiens. Si le Portugais a dominé les débats avec 29 buts sur l’ensemble de la saison avec la Juventus, le Belge en a passé 24 et s’est surtout adjugé le titre de Serie A avec l’Inter.
Lukaku a passé un cap
« C’est sans doute le meilleur moment de sa carrière, a dit Roberto Martinez, le sélectionneur des Diables Rouges, à propos de Romelu Lukaku. Je ne sais pas s’il est dans la meilleure forme de sa vie. Ce dont je suis sûr, c’est qu’il est en pleine maturité ». Avec de telles statistiques et un tel apport pour la Belgique (et l’Inter), « Big Rom » a globalement fait taire les critiques. Ses caractéristiques physiques impressionnent plus que jamais et ses qualités techniques ne sont plus remises en question. « Peu importe où il va, il marque toujours. C’est un modèle », s’est enthousiasmé son coéquipier Jan Vertonghen.
« Nourri » tout au long de la saison par cette comparaison avec Cristiano Ronaldo, Romelu Lukaku sait qu’il a changé de dimension. « J’ai ma place », a-t-il même assuré en citant les noms de plusieurs références actuelles au poste d’avant-centre. « Oui, j’ai franchi un palier. Comme Ronaldo, je suis un perfectionniste. Je cherche toujours ce petit plus. Tout est une question de travail », a-t-il ajouté, précisant tout de même être envieux des « dribbles » et de la « frappe de balle » de son concurrent portugais. « Par contre, je crois que Ronaldo aimerait avoir ma force et mon jeu dos au but », a-t-il tout de même relevé.
Des plans anti-Ronaldo et anti-Lukaku?
Dans les rangs de la Seleção, le débat ne se pose pas exactement de la même façon. « Lukaku se compare à Ronaldo, mais je ne sais pas si on peut les comparer », a habilement glissé João Moutinho en conférence de presse, sans manquer d’insister sur le fait que son coéquipier est un « athlète très très complet ».
Mais qu’importe la menace que représente chacune des deux pointes, les deux sélectionneurs jurent qu’aucun plan « anti » ne sera déployé. « Si on fait ça, on s’exposera aux autres joueurs et Cristiano Ronaldo n’est pas le seul portugais à surveiller », a soutenu Roberto Martinez. Son homologue portugais n’a pas dit autre chose: « Certains joueurs peuvent avoir plus d’influence que d’autres mais nous ne pouvons pas nous concentrer sur l’un ou l’autre ». L’avantage de cet alléchant Belgique-Portugal, c’est que si ce duel Ronaldo-Lukaku déçoit, il y a de fortes chances pour que d’autres talents prennent le relais.
L’article Belgique-Portugal ou le retour du duel Lukaku-Ronaldo est apparu en premier sur zimo news.