Opéré de l’avant-bras droit mardi dernier, le pilote français Fabio Quartararo assure avoir bien récupéré, et espère être compétitif lors du Grand Prix de France au Mans, dimanche.
Le sourire est revenu. Opéré d’un syndrome des loges – assorti d’un « piège cubital » – au niveau de l’avant-bras droit mardi dernier, deux jours après avoir vécu un calvaire lors du Grand Prix d’Espagne à Jerez (13e place), Fabio Quartararo est rentré récupérer chez lui, et se projette déjà sur le Grand Prix de France, qui aura lieu ce week-end.
Lors d’une visio-conférence animée ce lundi par l’organisation de la course, le pilote Yamaha a donné des nouvelles rassurantes. « Pour l’instant tout va bien, a-t-il confié. Je suis à la maison, je ne fais pas trop d’efforts en ce moment. Ça va, je récupère petit à petit, et j’espère vraiment être prêt à 100% pour ce week-end. »
« Les pneus s’usent beaucoup moins qu’en 2019, le rythme de course est plus rapide, et ça se sent énormément »
L’actuel deuxième du classement général a tenté d’expliquer ce fameux mal qui touche de plus en plus de pilotes. « Ce n’était pas vraiment des alertes que j’avais ressenties, indique-t-il. Plutôt des petites douleurs (avant Jérez). Je pense que c’est surtout l’évolution des pneus qui cause cela: l’intensité qu’on met dans une course où on n’a pas de dégradation de pneus est énorme. Les pneus s’usent beaucoup moins qu’en 2019, le rythme de course est plus rapide, et ça se sent énormément. Pas mal de personnes ont eu des douleurs à l’avant-bras à Jérez, physiquement je crois que c’est la seule contrainte pour moi sur une Moto GP. »
Dans l’idéal, être relâché sur la moto pourrait aider. Mais plus facile à dire qu’à faire en étant lancé à plus de 300 km/h, avec une vingtaine d’autres pilotes qui vous collent aux basques. « Comme les machines sont de plus en plus puissantes, et que l’aérodynamisme nous permet de freiner de plus en plus fort, ça use le corps, observe l’autre Français de la grille, Johann Zarco (Ducati-Pramac). (…) Ça reste un sport où celui qui est le plus décontracté peut enquiller des tours sans se fatiguer ou presque. Mais on n’est pas tout le temps au top de l’aisance. C’est là où le physique peut aider à compenser dans des moments difficiles. »
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