Victime d’une lourde chute à vélo courant février, et d’une fracture de la mâchoire, le pilote espagnol Fernando Alonso (Alpine) a débuté la saison avec deux plaques en titane autour de la bouche. Ce qui lui cause des douleurs, mais, assure-t-il, ne perturbe pas son pilotage.
Fernando Alonso est en train de retrouver des sensations. Après avoir abandonné lors du Grand Prix de Bahreïn, pris la 10e place sur celui d’Emilie-Romagne, puis la 8e le week-end dernier au Portugal, le pilote Renault – ou plutôt Alpine – aborde ce week-end le Grand Prix d’Espagne, chez lui, sur une pente ascendante. Ce vendredi, le double champion du monde a d’ailleurs signé le 5e chrono lors de la deuxième séance d’essais sur le circuit de Barcelone, juste derrière son coéquipier Esteban Ocon. De bon augure pour la suite des événements.
Alonso a connu un début de saison poussif, mais il avait quelques excuses. A bientôt 40 ans, « Nando » retrouvait la F1 après deux saisons d’absence, il devait se familiariser avec une nouvelle monoplace… et se remettre de ses lésions à la bouche à cause d’un accident de vélo quelques semaines avant le début des hostilités.
« C’est peut-être la première semaine où je n’ai pas vraiment de douleurs au quotidien »
« La récupération se passe bien, explique-t-il ce vendredi dans une interview à Marca. Ce n’est pas quelque chose que j’aime commenter ou qui a un impact sur la course. Mais logiquement, j’ai mal, dans la bouche, sur les changements de température (il a deux plaques en titane dans la mâchoire, ndlr), les changements de pression… Cela change aussi la façon dont vous mangez ou devez préparer les aliments. J’ai également été touché à l’épaule et à un genou. (…) Comme je le disais à mon physio, c’est peut-être la première semaine où je n’ai pas vraiment de douleurs au quotidien. »
Blessure ou non, Alonso savait de toute manière que le niveau allait être très élevé sur la grille cette saison. « De toutes les catégories de sport auto, je pense que la F1 est la meilleure en termes de dévouement, de perfectionnisme, et ce non seulement en pilotage, mais aussi en préparation physique, au niveau de la détermination qu’il faut mettre chaque week-end, au niveau technique avec les ingénieurs. (…) Tout y est plus sophistiqué. Après, quand il s’agit de conduire, je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de différence lorsque vous montez dans une F1 ou lorsque vous montez dans une voiture de 24 heures ou de 500 miles. La beauté de toute course automobile, c’est qu’en fin de compte, vous finissez toujours par donner 100% pour rivaliser avec d’autres pilotes qui font de même avec des voitures plus ou moins similaires à la vôtre. »
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