Virgin Galactic rouvre sa billetterie à 450 000 $ la place

En même temps qu’une évolution de son identité visuelle dans le cadre d’une nouvelle marque grand public, la société de tourisme spatial Virgin Galactic annonce le réouverture de sa billetterie. L’ambition affichée est de 1 000 premiers clients pour les débuts de son service commercial plus tard dans l’année avec des vols suborbitaux.

Le prix du siège demeure à 450 000 $ comme en août dernier. À partir de demain, ce seront des réservations avec un dépôt initial de 150 000 $, dont 25 000 $ non remboursables le cas échéant. Le paiement final – les 300 000 $ restants – sera effectué avant le vol.

En novembre et suite à l’ouverture de la billetterie en août, Virgin Galactic avait révélé avoir vendu environ 100 tickets à 450 000 $ l’unité. Ils venaient s’ajouter aux près de 600 réservations précédentes – et de longue date – pour le prix du ticket qui était alors compris entre 200 000 et 250 000 $. Reste donc encore 300 tickets à vendre.

Une communication lyrique

Virgin Galactic vante un vol spatial et un voyage de 90 minutes comprenant un lancement depuis les airs, une accélération à Mach 3 vers l’espace, plusieurs minutes d’apesanteur hors du siège et une vue dite imprenable sur la Terre depuis les 17 hublots du vaisseau.

 » Au retour de cette expérience transformatrice, les astronautes entameront un voyage significatif pour créer un impact positif avec la perspective qui ne peut venir que de voir notre belle planète depuis l’espace. « 

Rappelons que pour ce vol, le décollage et l’atterrissage se font depuis le Spaceport America au Nouveau-Mexique. Quatre passagers peuvent prendre place à bord d’un avion suborbital avec deux pilotes à bord. Il est transporté par un avion porteur à 15 km d’altitude avant d’être largué et d’allumer son moteur-fusée.

L’avion suborbital atteint une altitude de plus de 80 km, mais sans franchir la fameuse limite des 100 km. Suffisant quoi qu’il en soit pour observer la courbure de la Terre. Les passagers peuvent alors détacher leur ceinture et expérimenter un environnement de microgravité pendant quelques minutes. Pour le retour sur Terre et l’atterrissage, l’avion suborbital plane à la manière d’une navette spatiale.