Sénégal-Egypte, c’est l’affiche de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations dimanche soir au stade d’Olembé de Yaoundé (20h). Une rencontre qui ne manque pas de piment entre les Lions de la Teranga en quête d’une première CAN et Mohamed Salah qui rêve de triompher enfin avec les Pharaons.
La tension promet d’être énorme dimanche, à 20h, à Yaoundé. Si le Cameroun a manqué son rendez-vous avec sa CAN, l’Egypte et le Sénégal, les deux derniers prétendants à la succession de l’Algérie, veulent entrer dans l’histoire du football africain. L’Egypte est en quête d’un huitième sacre, le premier depuis 2010. Pour les Lions de la Teranga, c’est très simple : en cas de victoire en finale, l’équipe d’Aliou Cissé remportera la Coupe d’Afrique des nations pour la première fois de son histoire.
Pour cela, le Sénégal devra vaincre la malédiction après deux finales perdues, la première en 2002 face au Cameroun, la deuxième lors de la dernière édition, en 2019, contre l’Algérie. Aliou Cissé était à chaque fois de la partie, comme joueur puis comme sélectionneur. « Nous avons l’opportunité de faire partie de cette génération qui peut gagner, c’est une motivation, un marathon: croire qu’au bout la lumière sera là », a déclaré le sélectionneur sénégalais, peu épargné par les critiques depuis qu’il est en poste.
Des Sénégalais plus frais ?
La fraîcheur pourrait jouer en faveur de son camp. Après une phase de poules poussives, les Lions de la Teranga n’ont pas trop puisé dans leurs ressources lors des matchs à élimination directe. Ils ont battu successivement le Cap-Vert (2-0) réduit à neuf, la Guinée équatoriale (3-1) et le Burkina Faso (3-1). On ne peut pas en dire autant de l’Egypte. Les Pharaons ont été poussés jusqu’à la prolongation lors des trois matchs couperets face à la Côte d’Ivoire (0-0, 5 t.a.b. à 4), au Maroc (2-1 a.p.) et au Cameroun (0-0, 3 t.a.b. à 1), pays hôte jeudi soir. Si l’issue fut à chaque fois heureuse, le camp égyptien a osé demander à ce que la finale se dispute lundi. En vain.
Malgré la fatigue, le Sénégal devra se méfier d’une équipe égyptienne solide et redoutable en contre. Et même si Carlos Queiroz, suspendu après sa grosse colère en demie, ne sera pas sur le bord de la pelouse pour donner ses consignes, l’Egypte devrait rester une équipe difficile à jouer : « Il a posé des principes de travail bien établis, nous savons ce que nous devons faire », rassure son adjoint Diaa al-Sayed. C’est un grand entraîneur, il a une longue expérience, il a participé à des Coupes du monde (2014 et 2018 avec l’Iran), tout est parfaitement organisé. »
Salah face à Mané, duel de Reds à Yaoundé
Et puis l’Egypte compte dans ses rangs Mohamed Salah. Dans cette finale qui le verra opposé à son partenaire d’attaque à Liverpool Sadio Mané, la star des Reds (deux buts inscrits dans cette CAN) rêve d’inscrire enfin son nom au palmarès de la CAN, l’année de ses 30 ans. « Mohamed Salah n’est pas seulement le meilleur joueur d’Egypte en ce moment, c’est aussi un joueur de classe mondiale et tout le monde le voit, estime Diaa al-Sayed. Sa présence dans le stade crée beaucoup de changement, pas seulement pour les joueurs. Il est une force motrice pour les autres joueurs, un guide et un leader dans le jeu. Il a crée quelque chose d’énorme au sein de l’équipe. Il est venu ici pour gagner et nous espérons qu’il pourra gagner en finale. »
Ils se retrouveront en mars pour les barrages du Mondial 2022
En attendant de savoir qui de Mané ou de Salah soulèvera le trophée dimanche soir, l’enjeu dépassera le cadre de la Coupe d’Afrique des nations. Car les deux pays africains se retrouvent, très vite, dans moins de deux mois, pour deux matchs de barrage explosif pour la Coupe du monde 2022. Le premier le 24 mars au Caire, le retour cinq jours plus tard, à Dakar. Alors, à qui l’ascendant psychologique ?
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