Pour son service d’accès à Internet par satellite, Starlink avait obtenu des autorisations de l’Arcep pour l’utilisation des fréquences radioélectriques dans les bandes 18 GHz et 28 GHz en lien avec des stations terriennes passerelles (Gateway).
En l’occurrence, avec des stations terriennes à Villenave d’Ornon dans le département de la Gironde, Saint-Senier-de-Beuvron dans le département de la Manche et Gravelines dans le département du Nord, pour une association avec le satellite Steam-2B. Les fréquences sont utilisées pour permettre au satellite de se connecter au réseau terrestre.
Il ne reste finalement plus qu’une seule station sur les trois. Le 4 janvier et 20 janvier, l’Autorité des télécoms a abrogé les autorisations pour les stations de Saint-Senier-de-Beuvron (PDF) et Gravelines (PDF). L’autorisation pour la station terrestre de Villenave d’Ornon demeure d’actualité.
À la demande de Starlink
Les deux autorisations ont été abrogées la demande de Starlink (Starlink France) qui avait rencontré l’hostilité des élus locaux pour l’installation des stations terriennes avec de grandes boules paraboliques hébergeant des antennes et reposant sur des socles de béton.
?️ L’arrivée en France ?? du projet #Starlink a soulevé plusieurs questions dans les médias, notamment celle d’une surexposition aux ondes par les stations basées au sol. Qu’en est-il exactement ? ?⤵️ pic.twitter.com/25t5Whw1Mt
— ANFR (@anfr) April 2, 2021
Les administrés avaient par ailleurs émis des craintes avec les ondes. Des craintes non fondées selon l’Agence nationale des fréquences (ANFR) qui avait notamment souligné que de telles stations ne seraient dirigées que vers le ciel pour communiquer avec le satellite au-dessus.
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