Huawei a officiellement dévoilé son mobile pliable, le P50 Pocket. Le smartphone au design très soigné présente des atouts inédits chez son concurrent le Samsung Galaxy Z Flip 3. Il est privé de 5G et l’absence des services Google reste un point faible.
Cela vous intéressera aussi
[EN VIDÉO] Nos smartphones tuent-ils les insectes ? Les insectes sont gravement menacés par les pesticides, l’urbanisation et l’agriculture intensive. Mais les ondes des téléphones portables pourraient aussi leur être nuisibles.
Lors du dernier CES (Consumer Electronics Show), pour les smartphones l’innovation tournait encore une fois autour des modèles repliables. Alors qu’on le pensait en retrait de l’univers des smartphones, le Chinois Huawei revient là où on ne l’attendait plus, avec l’arrivée de son propre smartphone pliable, façon clapet, le P50 Pocket. Comme pour chaque opus, le design a été soigné avec l’utilisation de matériaux particuliers, comme du métal liquide à base de zirconium. C’est du très très haut de gamme taillé pour se frotter au Samsung Galaxy Z Flip 3. Comme lui, il s’agit d’un smartphone à clapet.
En revanche, contrairement à l’ensemble de ses concurrents, Huawei est parvenu à une prouesse : celle de ne laisser aucun interstice au milieu du mobile, lorsque l’écran de 6,9 pouces (2.790 x 1.188 pixels, 21:9) est plié en deux. Le constructeur évoque une charnière multidimensionnelle qu’il a brevetée. Une fois replié, le mobile reste capable d’afficher les notifications et d’autres informations sur un petit écran circulaire en couleur placé à l’extérieur. Une fois fermé, ses dimensions lui permettent de s’introduire dans la plupart des poches. Son épaisseur reste alors limitée à 1,5 centimètre et le mobile pèse 190 grammes. Sous l’écran, on trouve le puissant Snapdragon 888 accompagné de 8 à 12 Go de mémoire vive et 256 à 512 Go de capacité de stockage.
Une version premium telle une œuvre d’art
Petite particularité, la 5G n’est pas au rendez-vous. Le constructeur doit toujours subir les contraintes de l’embargo américain à son encontre. Ce sont d’ailleurs ces mêmes entraves qui font que le mobile reste privé de l’ensemble des services Google. Même si Huawei a fait énormément d’efforts pour que l’expérience utilisateur ne soit pas contrariée par l’absence du Play Store et des services Google associés, cette absence peut rester rédhibitoire pour les utilisateurs exploitant au quotidien ces services lorsqu’ils sont intégrés dans un mobile Android.
Côté photos, le P50 Pocket fait également dans le top, avec un gros module photo rond avec un capteur principal de 40 mégapixels, une caméra à angle ultra-large 13 MP, un autre capteur dit « ultra-spectrum » de 32MP pour améliorer la colorimétrie. Enfin, le module enferme aussi des détecteurs inédits capables d’émettre des ultraviolets pour mieux capter les contours des objets. Pour les tarifs, le Huawei P50 Pocket sera disponible à compter du 1er mars à partir de 1.299 euros dans sa version blanche. En attendant, la version Premium Gold, dont l’esthétique a été conçue par l’artiste Iris Van Herpen, est déjà disponible au prix de 1.599 euros. Avec cette édition spéciale, l’arrière de l’appareil dispose d’un design micro sculpté en 3D. Pour son lancement, le mobile est fourni avec une paire d’écouteurs Bluetooth FreeBuds Lipstick.
Intéressé par ce que vous venez de lire ?
L’article Avec le P50 Pocket, Huawei passe au clapet est apparu en premier sur zimo news.