La Bourse de Paris se frayait un chemin pour tenter de retrouver les 7.000 points mercredi (+1,43%), confiante avant les décisions clé de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine.
A 09H22, l’indice CAC 40 avançait de 97,97 points à 6.935,93 points. Mardi, la cote parisienne avait repris 0,77% au lendemain d’une chute de près de 4%.
Les inquiétudes géopolitiques autour de l’Ukraine, qui ont fragilisé les marchés depuis le début de semaine, vont probablement être reléguées au second plan, au moins quelques heures, par la réunion de la Réserve fédérale américaine.
En revanche, la volatilité qui a fait une entrée fracassante sur les marchés cette semaine devrait encore tenir compagnie aux investisseurs.
Les marchés espèrent avoir plus de visibilité en matière de hausses de taux et de réduction du bilan, ainsi que sur la trajectoire de l’inflation, urgence économique du moment aux États-Unis.
La Fed a déjà commencé à normaliser sa politique monétaire avec le ralentissement des achats de titres depuis novembre, prémisse à un redressement des taux pour freiner la hausse des prix.
Bien que la plupart des membres du comité de politique monétaire de la Fed s’attendent à trois hausses en 2022, le marché en vise quatre, voire plus, dont la première en mars.
« Il sera intéressant de savoir si les attentes du marché sont conformes à la vision stratégique de la banque centrale. En cas de décalage important, il est probable qu’on observe des tensions importantes sur le marché obligataire », prévient Christopher Dembik, directeur stratégie et macroéconomie chez Saxo Banque.
EDF en grève
Le titre faisait du surplace à 8,20 euros alors que des salariés du groupe sont en grève mercredi contre la demande de l’État-actionnaire de vendre davantage d’électricité à bas prix à ses concurrents afin de contenir la facture d’électricité des ménages et des entreprises.
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