France World

un témoin de la bousculade meurtrière au Cameroun raconte le drame

Contacté par RMC Sport, le journaliste camerounais André Mirabeau Mahop (Canal 2 international) a raconté ce qu’il a vu lundi soir au stade d’Olembé de Yaoundé, où a eu lieu le mouvement de foule meurtrier en marge de Cameroun-Comores à la CAN.

La joie dans le stade, l’horreur en dehors. Alors que le Cameroun a décroché lundi soir son billet pour les quarts de finale de la CAN en battant les Comores à Yaoundé (2-1), l’avant-match a été perturbé par un grave mouvement de foule à l’extérieur du stade d’Olembé, qui a fait selon les dernières informations au moins une demi-douzaine de morts et une quarantaine de blessés.

Contacté par RMC Sport, le journaliste camerounais André Mirabeau Mahop (Canal 2 international), qui se trouvait sur place, a décrit le drame et ses origines.

>>> La CAN en direct

« Un peu prévisible »

« C’était un peu prévisible au vu de tout ce qu’il s’est passé au stade avant la rencontre, indique-t-il. D’abord parce que la plupart des gens sont arrivés une demi-heure, ou une heure au plus avant le match (donc tardivement, ndlr). Quand je suis sorti une demi-heure avant le coup d’envoi, le stade n’était pas plein au quart, la plupart des gens étaient encore à l’extérieur, il y avait une grande foule. On a renforcé le processus de checking, ce qui a retardé l’entrée des spectateurs. Et à un moment les gens sont venus en masse en voulant entrer, les forces de l’ordre ont exigé qu’on ne fasse passer qu’une personne à la fois, et il y a eu une bousculade. »

Le début de la catastrophe. « Les barrières de sécurité ont été poussées d’un côté et sont tombées sur les gens, poursuit-il. Les gens à gauche ont fait tomber la barrière sur les gens à droite et leur ont marché dessus. C’est ce qui a causé le drame. (…) J’ai vu plusieurs dizaines de personnes allongées sur le sol un quart d’heure avant le coup d’envoi, ça allait dans tous les sens… Je ne savais pas s’il y avait des morts ou pas, mais j’ai vu des dizaines de personnes allongées. »

Et de le redire: « Les gens sont arrivés tard au stade, il s’est vraiment rempli pendant le match. C’est tard que les gens ont pu arriver devant ce dispositif de sécurité, alors qu’il y avait 4 ou 5 points de contrôle à traverser pour arriver dans les gradins. (…) C’est triste de venir voir du foot et de mourir. C’est triste pour le CAN. »

Source

L’article un témoin de la bousculade meurtrière au Cameroun raconte le drame est apparu en premier sur zimo news.