Le premier ministre britannique est toujours empêtré dans le scandale des booze parties (« soirées arrosées »). Boris Johnson, a démenti, mardi 18 janvier, avoir été prévenu qu’une fête contraire aux règles anti-Covid serait organisée à Downing Street en mai 2020, comme l’en a accusé son ancien conseiller Dominic Cummings.
Le dirigeant conservateur, qui avait assuré n’avoir pas été informé de l’organisation de cette booze party le 20 mai 2020 en plein premier confinement, avait présenté des excuses aux députés après des révélations dans la presse sur sa présence à cet événement, l’un des nombreux pots qui auraient été organisés à Downing Street durant les confinements des deux dernières années.
Mais Dominic Cummings, influent cerveau de la campagne victorieuse pour le Brexit, a accusé sur les réseaux sociaux M. Johnson d’avoir menti au Parlement en affirmant avoir pensé que cette fête, à laquelle il a assisté vingt-cinq minutes dans les jardins de sa résidence officielle, était une réunion de travail.
Enquête interne
Il a affirmé que lui-même et un autre responsable avaient mis en garde Boris Johnson avant la tenue de cette fête, pour laquelle le secrétaire particulier du premier ministre avait envoyé une centaine d’invitations.
Celui qui lance régulièrement des attaques contre son ancien chef depuis sa démission, en novembre 2020, a écrit sur son compte Twitter :
« Le premier ministre a été prévenu à propos de ces invitations, il savait que c’était un pot, il a menti au Parlement. »
Il a ajouté sur son blog que Boris Johnson avait balayé ses inquiétudes, et être prêt à le « jurer sous serment » comme d’autres témoins.
Un porte-parole du chef de gouvernement a démenti :
« Il est faux de dire que le premier ministre avait été prévenu à l’avance à propos de cet événement. »
Il croyait « implicitement » qu’il s’agissait d’une réunion de travail, a-t-il ajouté, renvoyant aux conclusions à venir d’une enquête interne menée par une haute fonctionnaire, Sue Gray.
Dominic Cummings avait lui-même été pointé du doigt pour avoir contrevenu aux règles anti-Covid au printemps 2020 en effectuant des déplacements avec sa famille en plein confinement, ce qui était interdit.
Sous pression, Boris Johnson a vu les appels à la démission se multiplier jusque dans le camp conservateur. Downing Street a également présenté ses excuses à la reine Elizabeth II pour deux fêtes organisées en avril 2021 à la veille des funérailles de son époux, le prince Philip.
L’article Au Royaume-Uni, Boris Johnson réfute avoir menti à propos d’une « booze party » en plein confinement est apparu en premier sur zimo news.