Dans une interview accordée à L’Équipe, où il fait part d’un mal-être devenu quotidien chez Alpine, Alain Prost attribue la responsabilité de son départ au patron de l’écurie, Laurent Rossi.
Quatre jours après le départ de Marcin Budkowski, le directeur exécutif d’Alpine, c’est Alain Prost qui a claqué la porte de l’écurie française cette semaine. Le quadruple champion du monde officiait en tant qu’ambassadeur puis directeur non-exécutif depuis le retour de Renault en Formule 1 fin 2015. Mais le Français ne prenait « plus du tout » de plaisir à travailler chez Alpine.
Prost: « Je sentais qu’il y avait beaucoup de jalousie »
« Lorsque le patron de l’équipe ne vous dit même plus bonjour en arrivant au circuit, c’est qu’il n’y a plus de plaisir. Il n’y a même plus de respect. Et là, ça ne peut plus marcher », a-t-il témoigné dans un entretien accordé à L’Équipe. Alain Prost a très mal vécu la nomination de Laurent Rossi à la tête d’Alpine. Le Français reproche au patron de l’écurie Alpine de vouloir « prendre toute la lumière ».
« Je n’étais plus impliqué dans les décisions, parfois je ne les partageais pas, même pas du tout, mais je devais continuer de véhiculer la parole officielle, déplore-t-il. Même en tant que membre du conseil d’administration, je découvrais certaines décisions à la dernière minute. On peut ne pas être écouté, mais être au moins averti à temps. C’est une question de respect. Les relations se sont de plus en plus compliquées, je sentais qu’il y avait beaucoup de jalousie. »
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