La Bourse de New York a ouvert en baisse lundi, après déjà une semaine de pertes, la technologie étant de nouveau sous pression avant les chiffres de l’inflation américaine mercredi.
Vers 15H00 GMT, l’indice Dow Jones perdait 0,80%, le Nasdaq, à dominante technologique, chutait de 1,78%, et le S&P 500 de 1,22%.
A la dernière clôture vendredi, le Nasdaq avait abandonné 0,96% à 14.935,90 points et lâché 4,5% sur la semaine, sa plus forte chute hebdomadaire en près d’un an.
Le S&P 500 avait cédé 0,41% à 4.677,03 points et l’indice Dow Jones était resté proche de l’équilibre à 36.231,66 points (-0,01%).
« La grosse histoire de la semaine a été la montée déterminée des rendements sur les bons du Trésor. Celui à 10 ans est passé de 1,34% à 1,76% en seulement trois semaines », notait Art Hogan de National Securities.
Les rendements obligataires se tendaient à 1,79% lundi vers 15H00 GMT pour les bons à 10 ans, une tendance défavorable pour les actions.
Des taux plus hauts font souffrir les actions de la tech, dites actions de croissance, car ayant besoin d’investir pour se développer. Un environnement de taux bas est plus favorable à ces groupes.
Les taux obligataires se sont tendus ces dernières semaines avec les craintes liées à l’impact économique du variant Omicron et à l’attitude plus combative face à l’inflation de la Banque centrale américaine (Fed), qui s’apprête à relever les taux au printemps.
Aussi les investisseurs vont-ils guetter l’indice des prix américains (CPI) pour décembre alors qu’une nouvelle hausse mensuelle de 0,4% est attendue.
« Le goût du risque est freiné par les inquiétudes concernant la hausse des taux et l’indication que la Fed va resserrer sa politique monétaire de manière plus agressive », a commenté Patrick O’Hare de Briefing.com.
Cette semaine est également marquée par les premiers résultats trimestriels, notamment pour les banques vendredi.
Le fabricant de vêtements de yoga et de sport Lululemon chutait de 4,51% à 338 dollars après avoir signalé que son quatrième trimestre ne serait pas aussi bon que prévu à cause du variant Omicron qui a a notamment conduit à « réduire les heures d’ouverture » des magasins, a indiqué le PDG Calvin MdDonald dans un communiqué.
D’autres détaillants avaient du plomb dans l’aile, de Nike (-4,10%) à la chaîne de discount Costco (-3,19%). Shopify cédait 4% à 1.101 dollars, tandis que les vélos d’appartements intelligents Peloton lâchaient 3,60%.
En vedette dans l’univers des jeux video, l’action Zynga, icône des jeux mobiles, s’envolait de 46,25% à 8,77 dollars, après l’annonce de son rachat pour 12,7 milliards de dollars par le groupe américain de jeux video Take-Two Interactive.
Cet éditeur, qui est derrière l’énorme franchise Grand Theft Auto, lâchait en revanche 12,53% à 143,97 dollars.
Zynga, dont le siège se trouve à San Francisco (Californie), s’est fait connaître grâce à des jeux mobiles, principalement la simulation agricole FarmVille et des adaptations de l’univers de Harry Potter mais avait perdu en popularité au cours des dernières années. En 2021, le titre de Zynga a abandonné 54% en Bourse.
L’action hautement volatile de la chaîne de magasins de jeux vidéos GameStop lâchait 8,14% à 129 dollars après avoir grimpé d’autant vendredi après l’annonce de partenariats dans les actifs numériques et cryptomonnaies.
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