Publié le : 05/01/2022 – 14:31
Le CES, le Consumer Electronics Show, le plus grand salon dédié à la high tech et aux start-up, ouvre ses portes ce 5 janvier à Las Vegas, en pleine flambée du variant Omicron. De nombreux groupes comme Google, Facebook ou Amazon ont annulé leur participation. Cette année, seules 2 000 entreprises seront présentes, dont près de 130 françaises. C’est moins que les années précédentes, mais la France reste le deuxième pays le plus représenté cette année au CES, derrière les États-Unis. La « start-up nation » promue par le président Macron a battu des records en 2021, et cela devrait continuer cette année.
La montée de la « French Tech » est incontestable. 2021 a été une année record en matière de collectes de fonds, avec plus de 10 milliards d’euros, auprès de fonds d’investissements.
L’Hexagone a, ainsi, rattrapé le niveau de l’Allemagne. Les start-up françaises attirent massivement les investisseurs étrangers. Des fonds anglo-saxons et asiatiques s’intéressent, en effet, aux jeunes pousses tricolores.
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163 000 emplois directs et indirects
C’est, par exemple, le cas du groupe japonais SoftBank qui y a placé une partie des investissements, de l’Arabie saoudite, désireuse de diversifier son économie. Le fonds américain Accel Partners a également investi des millions dans une dizaine de start-up françaises, comme notamment Doctolib, le site de rendez-vous médicaux.
Au niveau de l’emploi, ces entreprises ont plutôt bien traversé la crise sanitaire. Selon le cabinet Roland Berger, elles représentent aujourd’hui 163 000 emplois directs et indirects. Mais elles recrutent à tour de bras. Ce secteur devrait créer plus de 220 000 emplois d’ici à 2025.
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