La Bourse de New York a débuté en hausse lundi sa première séance de l’année, les investisseurs préférant retenir l’impact relativement modéré du variant Omicron plutôt que sa propagation fulgurante.
Vers 15H15 GMT, le Dow Jones gagnait 0,21% à 36.414,27 points, l’indice Nasdaq, à forte pondération technologique, prenait 0,58% à 15.736,37 points, et l’indice élargi S&P 500, 0,27% à 4.778,92 points.
« Les inquiétudes liées à Omicron restent relativisées par la hausse modérée des hospitalisations rapportée au nombre de nouveaux cas », a indiqué, dans une note, Patrick O’Hare, de Briefing.com.
Plus de dix millions de cas de coronavirus ont été enregistrés dans le monde en une semaine, soit quasiment le double de l’ancien record.
Les Etats-Unis ont, eux, franchi, pour la première fois, le seuil de deux millions de personnes nouvellement positives, également sur une semaine.
« Il y a l’espoir que d’ici un mois ou deux, Omicron arrive en bout de course », selon Karl Haeling, de la banque LBBW.
Wall Street était aussi soutenu par un effet Nouvel An, qui pourrait porter les indices vers de nouveaux records, après un plus haut du Dow Jones et du S&P 500 la semaine dernière.
« Les marchés actions semblent prêts à poursuivre sur leur élan, avec l’afflux d’argent que l’on observe traditionnellement en début de mois », a souligné Patrick O’Hare, des investisseurs prenant de nouvelles positions.
« Il y a beaucoup de liquidités encore non investies, ce qui est de nature à soutenir les actions », a abondé Karl Haeling.
A l’inverse, les obligations faisaient grise mine. Le taux de référence des emprunts d’Etat américains à 10 ans a ainsi repassé le seuil des 1,60% lundi (contre 1,51% vendredi), pour la première fois depuis l’identification du variant Omicron, fin novembre (les taux montent quand les prix des obligations baissent).
Il faudra attendre deux semaines avant le début de la saison des résultats, qui commencera vraiment le 18 janvier avec les banques.
Cette semaine, l’agenda sera surtout dédié à la macroéconomie, avec une série d’indicateurs sur le marché du travail, couronnés par le rapport mensuel sur l’emploi, attendu vendredi.
A la cote, Tesla s’envolait (+8,89% à 1.150,77 dollars) après un quatrième trimestre en boulet de canon, lors duquel le constructeur a livré 308.600 voitures, soit nettement plus qu’attendu.
Sur l’année 2021, le groupe a frôlé le million de véhicules livrés, à 936.000.
Apple (+1,70% à 180,58 dollars) s’approchait de nouveau du seuil symbolique des 3.000 milliards de dollars, après l’annonce que l’iPhone est arrivé en tête des ventes de smartphones en Chine pour le deuxième mois d’affilée, en novembre.
Les valeurs de croissance étaient à la fête dans ce contexte optimiste. Le fabriquant de cartes graphiques Nvidia avançait (+2,73%), de même que le spécialiste des semiconducteurs AMD (+3,99%) ou son rival Intel (+1,92%), ainsi que le spécialiste des paiements en ligne PayPal (+2,26%).
Toujours très volatiles, les titres symboles de la crise du Covid-19, à savoir les croisiéristes, avaient aussi le vent en poupe, à l’instar de Carnival (+6,86%), Norwegian (+6,51%) ou Royal Caribbean (+5,58%).
ExxonMobil profitait (+2,81% à 62,91 dollars) d’une recommandation de Goldman Sachs, qui a maintenu le titre à l’achat, estimant que les résultats du groupe pétrolier pour le quatrième trimestre pourraient être meilleurs que prévus.
Verizon (+0,77%) et AT&T (+2,93%) étaient aussi dans le vert, après avoir envoyé dimanche une fin de non-recevoir aux autorités américaines, qui leur demandaient de repousser encore la mise en service de leurs nouvelles bandes de fréquence 5G, en raison d’inquiétudes du secteur aérien quant à de possibles interférences.
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