© Reuters. PHOTO DE DOSSIER: Une explosion causée par une munition de la police est observée alors que des partisans du président américain Donald Trump se révoltent devant le Capitole des États-Unis à Washington, États-Unis, le 6 janvier 2021. REUTERS/Leah Millis/File Photo
Par Jan Wolfe
WASHINGTON (Reuters) – Un porte-parole actuel de l’ancien président américain Donald Trump a déclaré vendredi dans un dossier judiciaire qu’il avait largement coopéré avec le comité du Congrès enquêtant sur l’attaque meurtrière du 6 janvier contre le Capitole américain.
Le porte-parole, Taylor Budowich, a déclaré dans une action en justice déposée devant un tribunal fédéral du district de Columbia, qu’il avait produit plus de 1 700 pages de documents et fourni environ quatre heures de témoignage sous serment au panel de la Chambre des représentants.
Budowich, lors d’une récente déposition, a répondu aux questions sur le financement et la planification d’un discours de Trump aux partisans près de la Maison Blanche le 6 janvier qui a précédé les violences au Capitole ce jour-là.
Le procès de Budowich visait à obtenir une ordonnance du tribunal empêchant le comité de la Chambre d’accéder à ses dossiers financiers chez JPMorgan Chase & Co. (NYSE ?
« L’assignation vise des documents financiers personnels qui ne sont pas pertinents pour toute législation imaginable et ne sont pas pertinents à l’objectif prétendu du comité restreint », a déclaré Budowich dans le procès.
Un porte-parole du comité restreint du 6 janvier n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.
Le procès de Budowich est le dernier d’un flot de litiges intentés par des cibles du comité cherchant à l’empêcher d’exécuter ses assignations à comparaître pour information, mais c’est le premier procès à se concentrer sur une assignation à comparaître pour des dossiers financiers.
Cette semaine, l’ancien conseiller de Trump Michael Flynn et l’animateur de radio de droite Alex Jones ont déposé des poursuites distinctes alléguant que le comité restreint n’était pas légalement constitué et que ses citations à comparaître pour leur témoignage sont donc illégales.
Une cour d’appel a rejeté cet argument, statuant le 9 décembre que le comité était valide et avait le droit de consulter les dossiers de la Maison Blanche que Trump avait tenté de protéger du public. Trump a fait appel jeudi de cette décision devant la Cour suprême des États-Unis.
Le comité a émis plus de 50 citations à comparaître et entendu plus de 300 témoins dans le cadre de son enquête sur l’attaque.
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