© Reuters. PHOTO DE DOSSIER: Le gouverneur de la Banque du Japon (BOJ), Haruhiko Kuroda, assiste à une conférence de presse au siège de la BOJ à Tokyo, au Japon, le 30 juillet 2019. REUTERS/Kim Kyung-Hoon/File Photo
Par Leika Kihara
TOKYO (Reuters) – Le gouverneur de la Banque du Japon (BOJ), Haruhiko Kuroda, a déclaré jeudi qu’un yen faible pourrait nuire aux ménages plus que par le passé, car la dépendance croissante du pays à l’égard des importations de matières premières plus chères fait monter le coût de la vie.
La remarque de Kuroda, faite lors d’une conférence dans la capitale japonaise, est sa reconnaissance la plus directe à ce jour des inconvénients potentiels d’un yen faible, mettant en évidence une inquiétude croissante parmi les décideurs politiques quant au coup porté à la fragile reprise du Japon suite à une augmentation constante des coûts des intrants.
« La dépréciation du yen pourrait avoir un impact négatif croissant sur les revenus des ménages par le biais de la hausse des prix », a déclaré Kuroda à une assemblée de chefs d’entreprise.
Il a répété son point de vue selon lequel, dans l’ensemble, les avantages d’un yen faible l’emportent sur les inconvénients – les baisses du yen rendent les produits japonais plus compétitifs à l’étranger et augmentent les bénéfices en yen que les entreprises gagnent à l’étranger.
Néanmoins, a-t-il déclaré, un yen faible peut nuire aux ménages et aux détaillants nationaux en augmentant les coûts d’importation, une tendance qui pourrait s’intensifier en raison de la dépendance croissante du Japon envers les importations.
« Une analyse quantitative effectuée par le personnel de la Banque montre que les effets de la dépréciation du yen en termes de hausse des prix des biens durables ont augmenté ces dernières années », a déclaré Kuroda.
L’article Kuroda de la BOJ dit que la faiblesse du yen pourrait faire grimper le coût de la vie et nuire aux ménages plus qu’auparavant Par Reuters est apparu en premier sur zimo news.