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l’effusion de joie des Cannois dans l’euphorie d’une qualification sensationnelle

De la présidente du club Anny Courtade aux joueurs, personne à Cannes n’avait de mots assez forts pour décrire la vague d’émotion qui s’est abattue sur le club de N3 après la qualification pour les 16es de finale de la Coupe de France.

Dame Coupe de France a visiblement réservé un joli destin à l’AS Cannes (N3). Pour la troisième fois, les Cannois s’imposent aux tirs aux buts après avoir terminé la rencontre à 1-1, dominant ainsi un deuxième club de Ligue 2 de rang (Rodez, Dijon). « On dit jamais deux sans trois, c’est arrivé encore une fois, tant mieux, c’est que du bonheur », appréciait Florian Verplanck, le gardien sauveur. Le Stade Pierre de Coubertin a exulté lors de l’égalisation du capitaine Cédric Gonçalves répondant à l’ouverture du score de Mickaël Le Bihan sur coup franc en tout début de seconde période. Cannes est qualifié pour les 16es de finale de la compétition.

« Vous allez me faire mourir. C’est trop beau, on vous aime, on vous adore », lâchait la présidente Anny Courtade à ses joueurs, les mots plein d’émotion dans un vestiaire aux anges après la qualification. Elle a ensuite confié sa joie immense au micro de RMC Sport, une émotion « comparable à une victoire en Ligue des champions de volley », rien que ça. « C’est un bonheur absolu, ils ont un état d’esprit et un mental extraordinaires, a-t-elle déclaré. Ils ont le culte de la gagne, ça fait plaisir, vous ne pouvez pas savoir. J’étais dehors, les Cannois me tombaient dessus. »

« Tout le monde rêve du PSG »

Si Patrice Garande était dépité par le performance de son équipe dijonnaise, dont il déplore qu’elle n’ait « pas l’ambition de gagner », le son de cloche était tout à fait différent côté cannois, forcément. « J’ai une équipe de fous. Sur la première période, on doit manquer. Si on met un ou deux buts, il n’y a rien à redire, savourait Jean-Noël Cabezas. On a un jeu offensif, on est vraiment content, mais le championnat reste une priorité. On essaie de marquer notre histoire avec de nouveaux noms. Les penalties, c’est bien gérer ses émotions. On avait confiance en notre gardien, c’est sa spécialité. »

Et il a répondu présent, tout comme le capitaine buteur Cédric Gonçalvez, auteur de l’égalisation: « C’est incroyable, je ne me souviens plus (de son but), le temps s’est arrêté », expliquait ce dernier. Quant à savoir si la multiplication de ces scénarios à rebondissements dans un parcours qui ressemble à une épopée pourrait déboucher sur la création d’une série Netflix, le capitaine a répondu par l’affirmative. Mais il y a encore d’autres histoires à écrire, et la prochaine pourrait être encore plus belle que la précédente. Cela tombe bien, Florian Verplanck a un souhait: « Il ne reste que des grosses équipes, les plus méritantes, mais clairement, le PSG. Tout le monde rêve du PSG. »

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