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ce que risquent les deux clubs

Le Paris FC et l’OL pourraient connaître rapidement leurs premières sanctions après les incidents qui ont provoqué l’arrêt de leur match ce vendredi soir en 32es de finale de Coupe de France. Mais la responsabilité de chacun est encore à définir.

Des incidents qui interviennent dans un drôle de timing. Ce jeudi, à la veille du match Paris FC-OL arrêté après de nouveaux débordements, des mesures pour endiguer les violences dans les stades avaient été évoquées au terme d’une réunion interministérielle à laquelle avait participé la Ligue. Un nouveau protocole a notamment été instauré en cas de nouveaux incidents, avec un délai fixé à 30 minutes pour prendre une décision ou des matchs définitivement arrêtés en cas de joueur ou arbitre touché par des projectiles.

Parmi les autres décisions, qui ne sont pas encore entrées en vigueur, une amende forfaitaire délictuelle va être mise en place, en attendant peut-être l’instauration d’une billetterie nominative et l’installation de filets de sécurité dans tous les stades à partir de la saison prochaine. Ce nouveau protocole avait été discuté alors que les violences dans les stades en France ont explosé depuis le début de saison.

Huis clos, match à rejouer… les précédentes sanctions

Parmi la longue liste des incidents, la rencontre entre Nice et l’OM avait été arrêtée le 22 août après des échauffourées faisant suite à un jet de bouteille sur Dimitri Payet et une réaction véhémente du numéro 10 marseillais. Le club niçois avait été sanctionné d’un point de retrait ferme (et un avec sursis), trois matchs à huis clos et une rencontre à rejouer sur terrain neutre.

Lens et Lille ont également écopé d’un retrait d’un point avec sursis après les violences dans le derby du Nord le 18 septembre dernier, avec deux huis clos pour les Sang et Or et un parcage visiteur fermé pour les Dogues jusqu’au 31 décembre. À Angers puis à domicile face au PSG, l’OM a également payé le prix du comportement de ses supporters, avec au total un point avec sursis et un match à huis clos.

Enfin, Saint-Etienne et Lyon ont aussi été condamnés: les Stéphanois par du huis clos pour l’usage de fumigènes et l’intrusion sur la pelouse ayant causé le retard du coup d’envoi contre Angers, les Lyonnais par un match à rejouer sans supporters et un point de retrait pour le jet de bouteille sur Payet.

Plusieurs sanctions possibles

La commission de discipline de la FFF doit se réunir ce jeudi pour statuer après les incidents à Charléty mais selon L’Equipe, elle pourrait se rassembler « dès le début de semaine ». Pour quelles sanctions ? Une défaite sur tapis vert de l’OL et donc une élimination dès les 32es de finale ? Ou encore des parcages visiteurs fermés en Ligue 1 pour le club lyonnais ? Ce sera à la commission de trancher, en ayant en tête la longue liste des incidents déjà survenus cette saison et le passif de l’OL. Le facteur récidive sera-t-il pris en compte ?

« J’espère que la commission est déjà en réunion. C’est évident que notre préjudice est énorme. Il faut une réunion rapide des instances, il faut sanctionner. C’est à la justice et aux instances de prendre des sanctions », a réagi ce samedi sur RMC le président du Paris FC, Pierre Ferracci.

Selon le verdict de la commission, le PFC pourrait aussi devoir jouer à huis clos ou subir une amende. Mais le flou demeure encore autour de la responsabilité de chaque club. L’affaire devrait également être judiciaire puisque Jean-Michel Aulas a annoncé ce vendredi soir que l’OL portera plainte.

Jules Aublanc Journaliste RMC Sport

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