© Reuters. PHOTO DE DOSSIER: Le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler, le président français Emmanuel Macron et le ministre français des Outre-mer Sébastien Lecornu rencontrent des représentants de la Nouvelle-Calédonie à l’Élysée à Paris, France, le 1er juin 2021. Bertrand Guay/Poo
Par Colin Packham
CANBERRA (Reuters) – Le territoire français de la Nouvelle-Calédonie a commencé à voter dimanche lors d’un référendum sur l’indépendance, le troisième et dernier tour de scrutin sur la question au milieu des craintes accrues de violence dans la petite île du Pacifique.
Le vote final sur la question devrait être serré, après que deux scrutins précédents, en 2018 et 2020, aient réduit le vote « non » de 57% à 53%.
Cependant, la population autochtone kanak, qui est largement favorable à l’indépendance, a appelé à la non-participation au référendum car elle est en période de deuil de 12 mois après la flambée en septembre des infections Delta du coronavirus.
« Les premiers signes en Nouvelle-Calédonie que l’appel du mouvement indépendantiste à la » non-participation « est entendu », a déclaré un journaliste du Pacifique, Nic Maclellan, sur Twitter (NYSE :).
« Alors qu’il y a des files d’électeurs à la mairie de Nouméa dans la capitale, peu d’électeurs se présentent pour l’instant dans les zones à majorité kanak des îles Loyauté et de la province du Nord.
Moins de 30% des électeurs éligibles avaient voté à midi, a indiqué l’ambassade de France en Nouvelle-Calédonie. C’était bien en deçà du chiffre enregistré au même moment lors du vote de 2020, lorsque près de 50 % des voix avaient été exprimées.
Les analystes craignent qu’un vote « non » ne provoque la colère de ceux qui soutiennent l’indépendance, attisant ainsi l’instabilité.
L’un des cinq territoires insulaires de l’Indo-Pacifique détenus par la France, la Nouvelle-Calédonie est la pièce maîtresse du plan du président Emmanuel Macron pour accroître son influence dans le Pacifique.
Le vote de dimanche est le troisième prévu par un accord conclu une décennie après le début des pourparlers sur l’avenir de l’île en 1988, et qui prévoyait une série de référendums sur l’indépendance.
Des combats ont éclaté dans les années 1980 dans le territoire riche en nickel, à 1 200 km (750 miles) à l’est de l’Australie et à 20 000 km (12 000 miles) de la France, entre partisans de l’indépendance et ceux qui voulaient rester français.
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