© Reuters. Le secrétaire d’État américain Antony Blinken arrive pour assister au sommet du G7 des ministres des Affaires étrangères et du Développement à Liverpool, en Grande-Bretagne, le 11 décembre 2021. Olivier Douliery/Pool via REUTERS
Par Humeyra Pamuk et William James
LIVERPOOL, Angleterre (Reuters) – Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a tenu vendredi une réunion « productive » avec ses homologues britannique, allemand et français, pour discuter de la voie à suivre pour les négociations sur l’accord nucléaire iranien, a déclaré samedi un porte-parole du département d’État.
Les puissances mondiales et l’Iran ont repris jeudi les pourparlers sur la relance du pacte nucléaire. Une source européenne a déclaré qu’ils travaillaient à partir de textes discutés il y a cinq mois, tandis que des responsables iraniens ont déclaré qu’ils s’en tenaient à une position ferme de la semaine dernière.
Le président iranien Ebrahim Raisi a déclaré samedi que Téhéran était sérieux dans ses pourparlers nucléaires avec les puissances mondiales à Vienne, a rapporté l’agence de presse officielle IRNA.
Les pourparlers indirects américano-iraniens, au cours desquels des diplomates français, britanniques, allemands, russes et chinois font la navette parce que Téhéran refuse tout contact direct avec Washington, visent à amener les deux parties à reprendre le plein respect de l’accord.
« Le secrétaire Blinken a eu une réunion productive avec ses homologues de l’E3 d’Allemagne, de France et du Royaume-Uni à Liverpool hier. Ils ont discuté des pourparlers du JCPOA et de notre voie à suivre », a déclaré le porte-parole du département d’État, faisant référence à l’accord nucléaire connu sous le nom de plan global commun. d’Action.
La réunion a eu lieu à Liverpool, dans le nord de l’Angleterre, à la veille d’une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 qui devrait aboutir à un appel conjoint à l’Iran pour modérer son programme nucléaire et saisir l’opportunité des pourparlers à Vienne. [L1N2SW06E]
Dans le cadre de l’accord nucléaire initial, abandonné en 2018 par le président de l’époque, Donald Trump, l’Iran a limité son programme nucléaire en échange d’un allégement des sanctions des États-Unis, de l’Union européenne et de l’ONU.
L’Occident craint que le programme ne soit utilisé pour développer des armes, ce que Téhéran nie.
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