La spectatrice à la pancarte ayant provoqué une chute massive lors du Tour de France l’été dernier a été condamnée une amende de 1.200 euros, ce jeudi par le tribunal correctionnel de Brest.
Son geste d’inattention lui a valu une exposition en mondiovision. La spectatrice à la pancarte a été condamnée, ce jeudi à une amende de 1.200 euros par le tribunal correctionnel de Brest. Elle avait provoqué une chute massive de coureurs lors du Tour de France en brandissant une pancarte à l’intention de ses grands-parents. La jeune femme de 31 ans devra également verser un euro symbolique à l’Union nationale des cyclistes professionnels (UNCP), partie civile.
Une peine de quatre mois d’emprisonnement avec sursis avait été requise le 14 octobre à l’encontre de la jeune femme de 31 ans, poursuivie pour « mise en danger d’autrui » et « blessures involontaires ». Le jugement avait été mis en délibéré. Lors de son passage à la barre, elle avait « reconnu spontanément les faits » ainsi que « la dangerosité de son comportement » et « présenté ses regrets », avait noté la représentante du ministère public Solenn Briand lors de ses réquisitions.
« C’était vraiment tellement pas volontaire », avait murmuré lors de l’audience la jeune femme. Le 26 juin dernier, sur la commune de Sizun (Finistère), à 45 km de l’arrivée de la première étape du Tour, partie de Brest, cette habitante du Finistère avait brandi une pancarte en empiétant sur la chaussée, dos au peloton.
« Allez opi-omi! »
Elle y avait écrit « Allez opi-omi! » (papy-mamy en allemand, sa grand-mère était d’origine allemande) pour un clin d’œil à ses grands-parents, résidant à Paris et fans inconditionnels de la Grande Boucle. Plusieurs coureurs n’avaient pu l’éviter. L’Allemand Tony Martin, le premier à tomber, avait entraîné dans sa chute de nombreux autres cyclistes. Plusieurs coureurs avaient été contraints à l’abandon, dont l’Allemand Jasha Sütterlin (DSM) et l’Espagnol Marc Soler (Movistar).
Les images de cette femme, vêtue d’un ciré jaune, portant une casquette verte et brandissant sa pancarte un large sourire aux lèvres avant d’être percutée par le peloton, avaient fait le tour du monde, déchaînant un fort intérêt médiatique alors qu’elle restait introuvable. C’est seulement quatre jours après les faits qu’elle s’était rendue à la gendarmerie de Landerneau, chargée de l’enquête, ne supportant plus la pression médiatique. Dans la foulée elle avait été placée en garde à vue.
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