© Reuters. PHOTO DE DOSSIER: Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau à la Banque de France à Paris, France, le 22 octobre 2021. REUTERS/Sarah Meyssonnier
PARIS (Reuters) – Une résurgence des cas de COVID et une hausse de l’inflation ne justifient pas pour le moment un changement dans les plans de la BCE visant à réduire les achats d’obligations d’urgence en mars, a déclaré lundi le décideur de la BCE François Villeroy de Galhau.
Le programme d’achat d’urgence en cas de pandémie (PEPP) de 1,85 billion d’euros de la Banque centrale européenne devant expirer en mars, la BCE doit décider en décembre de son avenir et un autre en place depuis 2015.
« Je ne pense pas que les développements actuels changent cette évaluation. Du point de vue d’aujourd’hui, nous devrions mettre fin aux achats nets de PEPP en mars 2022 », a déclaré Villeroy dans une interview au journal allemand Boersen Zeitung.
Étant donné que les marchés financiers anticipaient largement sa fin en mars, il y avait peu de raisons de craindre des « effets de falaise » perturbateurs quand cela se produira, a-t-il déclaré.
Alors qu’une augmentation des cas de COVID dans certains pays de la zone euro assombrit les perspectives économiques, une flambée de l’inflation cette année a incité les faucons de la BCE à ne pas laisser la politique monétaire trop souple trop longtemps.
Villeroy a appelé à une réponse « patiente et vigilante » de la BCE parce que l’économie de la zone euro ne risquait pas de retomber en récession et parce que la « bosse » inflationniste était temporaire et causée par des goulots d’étranglement des affaires.
L’article La BCE devrait s’en tenir aux plans visant à mettre fin aux achats pandémiques en mars est apparu en premier sur zimo news.