La Bourse de New York évoluait en ordre dispersé jeudi après l’ouverture, le secteur technologique étant orienté à la hausse, après des indicateurs positifs et de bons résultats dans la distribution.
A 15H00 GMT, le Dow Jones perdait 0,14%, le Nasdaq avançait de 0,28%, le S&P 500 grignotait 0,10%, non loin de son record.
Wall street avait fait une pause la veille, soucieuse de l’inflation: l’indice Dow Jones avait fini en recul de 0,58% à 35.931,05 points. Le Nasdaq, à dominante technologique, avait perdu 0,33% à 15.921,57 points et l’indice élargi S&P 500 0,26% à 4.688,69 points.
La tendance haussière reposait « en grande partie sur de meilleures nouvelles du côté des résultats d’entreprises », notait Patrick O’Hare de Briefing.com.
Le marché restait sur ses gardes toutefois face « à une multiplication d’informations rapportant une augmentation des cas de Covid en Europe, en Corée du Sud, en Chine et dans le Haut-Midwest des États-Unis », ajoutait l’analyste.
Sur le front budgétaire, les investisseurs commencent aussi « à faire face à plusieurs autres vents contraires » comme « la bataille non résolue pour le plafond de la dette », soulignait Art Hogan de National Securities.
La secrétaire au Trésor Janet Yellen a affirmé mercredi que le gouvernement fédéral aurait des difficultés à honorer ses échéances à partir du 15 décembre, si le plafond de la dette, un temps prolongé, n’est pas relevé.
Au rang des indicateurs du jour, le département du Travail a publié des demandes hebdomadaires d’allocation chômage un peu décevantes mais qui restent au plus bas depuis la pandémie. A 268.000, elles ont diminué de seulement 1.000 et sont supérieures aux attentes qui étaient de 260.000.
Mais c’est tout de même « le plus bas niveau depuis le 14 mars 2020 », juste avant le déclenchement de l’épidémie et des confinements aux Etats-Unis, relève Patrick O’Hare de Briefing.com.
Un indicateur favorable est aussi venu de la région de Philadelphie où l’activité manufacturière a rebondi en novembre plus fortement que prévu, se hissant même à son plus haut niveau depuis avril (39 points contre 22 attendus), selon les données de la Fed régionale.
Le fabricant de semi-conducteurs et de cartes graphiques Nvidia s’envolait (+10,1% à 322 dollars), salué pour ses résultats trimestriels meilleurs que prévu, en pleine pénurie de puces, ce qui a fait grimper ses prix de vente.
Le groupe a affiché au troisième trimestre un chiffre d’affaires de 7,1 milliards de dollars contre 6,81 milliards prévus, dont 3,22 milliards dans les jeux vidéo.
Cisco au contraire plongeait de 8,60% alors que le spécialiste des équipements de réseaux informatiques a divulgué des perspectives de croissance décevantes avec des difficultés d’accès aux composants.
Les chaînes de grands magasins et d’habillement Macy’s (+9%) et Kohl’s (+4,30%) étaient fêtées après avoir surpris les analystes par le bond de leurs ventes et leurs bonnes perspectives de fin d’année dans un contexte de dynamisme du consommateur américain.
Le titre du géant chinois de la distribution en ligne Alibaba chutait de 9% à 147 dollars. Le groupe a annoncé un bénéfice trimestriel en baisse de 81%, plombé par le durcissement réglementaire en Chine qui ébranle les géants de la tech.
Le marché accueillait positivement la commande à Pfizer par le gouvernement américain de 10 millions de traitements de sa pilule anti-Covid pour 5,29 milliards de dollars.
Le titre de ce fabricant d’un vaccin contre le coronavirus grimpait de 0,70%.
Sur le marché obligataire, les taux sur les bons du Trésor à dix ans se tendaient légèrement à 1,59% contre 1,58% la veille.
Plusieurs responsables de la Banque centrale américaine (Fed) devaient s’exprimer lors de conférences dans la journée.
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