© Reuters. PHOTO DE DOSSIER: Le Premier ministre britannique Boris Johnson arrive pour la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26) à Glasgow, en Écosse, en Grande-Bretagne, le 10 novembre 2021. REUTERS/Phil Noble/Pool
Par Kate Abnett et Valérie Volcovici
GLASGOW (Reuters) – Les hôtes britanniques des pourparlers sur le climat de la COP26 de l’ONU ont publié samedi une proposition visant à garantir que les pays riches fournissent des financements climatiques aux nations les plus pauvres du monde dans les années à venir, après que les promesses passées ne soient pas tenues.
La finance s’est avérée l’un des problèmes les plus difficiles https://www.reuters.com/business/environment/climate-finance-could-make-or-break-cop26-summit-heres-why-2021-11-01 à résoudre à la réunion à Glasgow, en Écosse.
Les pays riches, dont les émissions sont responsables de la majorité des changements climatiques d’origine humaine, n’ont pas tenu leur promesse de longue date de fournir 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 pour soutenir les efforts des pays les plus pauvres https://www.reuters.com/business /cop/that-sinking-feeling-poor-nations-struggle-with-un-climate-fund-2021-11-11 pour faire face aux effets du réchauffement climatique.
Cela a jeté une ombre sur le sommet, rendant les autres négociations sur les marchés du carbone et renforçant les objectifs climatiques plus difficiles à débloquer, certains pays les plus pauvres affirmant qu’ils ne peuvent pas réduire leurs émissions plus rapidement à moins d’obtenir une aide financière supplémentaire.
Le projet de proposition, l’un des nombreux élaborés par la Grande-Bretagne à publier à la fin de la COP26, demande à un comité des Nations Unies de faire rapport l’année prochaine sur les progrès accomplis dans la livraison des 100 milliards de dollars, et propose que les ministres du gouvernement se réunissent en 2022, 2024 et 2026 pour discuter du climat. la finance.
Les contrôles réguliers tenteraient de maintenir la pression sur les pays riches pour qu’ils tiennent leurs promesses de mobiliser l’argent. La proposition britannique demande également aux pays d’augmenter leurs contributions pour fournir les 100 milliards de dollars.
Le projet doit être approuvé par les près de 200 pays représentés au sommet.
Les pays riches s’attendent à fournir les 100 milliards de dollars en 2023, bien que certains aient suggéré qu’ils pourraient être atteints l’année prochaine.
L’Union européenne et l’Italie élaboraient vendredi une proposition de dernière minute qui utiliserait des droits de tirage spéciaux pour garantir que l’objectif soit atteint l’année prochaine, a déclaré un responsable de l’UE.
Un deuxième projet de document publié samedi lancerait les discussions entre les pays pour fixer un objectif post-2025 sur le financement climatique. L’objectif de 100 milliards de dollars devrait être atteint chaque année de 2020 à 2025, après quoi un nouveau devrait entrer en vigueur.
La deuxième proposition demande aux pays, aux groupes de la société civile et au secteur privé de peser l’année prochaine sur le nouvel objectif, et lancerait un programme de travail pour développer l’objectif post-2025, dirigé par un pays développé et un pays en développement, à partir de 2022- 2024.
Les pays africains ont déclaré que le nouvel objectif devrait atteindre 1,3 billion de dollars d’ici 2030 pour refléter les coûts croissants de l’aggravation des sécheresses, des inondations et d’autres catastrophes liées au climat dans les pays les plus pauvres du monde.
L’engagement de 100 milliards de dollars est bien en deçà des besoins réels des pays vulnérables, qui pourraient atteindre 300 milliards de dollars par an d’ici 2030 pour qu’ils s’adaptent aux seuls impacts climatiques, selon les Nations Unies.
C’est sans compter les pertes économiques potentielles dues aux mauvaises récoltes ou aux catastrophes liées au climat.
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