Arnaud Démare, dont la sortie du livre est prévue cette semaine, émet des doutes sur certains coureurs du peloton. Des doutes qu’il renouvelle dans une interview au Parisien.
Arnaud Démare ne prononcera pas le mot, il y tient. « Pas question ». Il ne sera pas question de dopage. Enfin un peu quand même, si. L’idée est la même, en tout cas. Le sprinteur de la formation Groupama-FDJ, dans un livre en forme de journal de bord, confie les doutes qui l’ont traversé au cours d’une année sportive 2021 compliquée pour lui. Des doutes sur lui-même, mais aussi sur sa pratique. Même s’il prend des pincettes pour en parler, Démare ne peut s’empêcher de constater l’existence d’un peloton à deux vitesses.
Démare: « En une seule année, ça s’est vraiment accéléré »
« Je me pose des questions sur le peloton, mais je dis ce que de nombreuses personnes voient, déclare le coureur français dans une interview accordée au Parisien, en marge de la sortie de son ouvrage, publié aux éditions Talent Sport (sortie le 10 novembre). (…) Tout le monde n’a pas les mêmes restrictions sur certains produits comme les cétones (ndlr, produit miracle utilisé dans plusieurs équipes World Tour). Je fais partie d’une équipe qui a pris, comme d’autres, des engagements. Mais tout le peloton n’est pas comme nous. »
Victorieux de la Classique Paris-Tours, qui lui a permis de conclure l’année en beauté, après différents échecs, parfois cuisants sur les grands tours (abandon sur le Tour de France, zéro pointé sur la Vuelta…), Arnaud Démare insiste, tous les coureurs du peloton n’ont pas la même limitation de vitesse: « De nombreux coureurs ressentent la même chose que moi. (…) C’est le jeu de trouver plus fort que soi. Mais cette saison, dès Paris-Nice, j’ai trouvé que ça roulait vraiment d’enfer. En une seule année, ça s’est vraiment accéléré. »
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