© Reuters. PHOTO DE DOSSIER: De la fumée et de la vapeur s’échappent de la centrale au charbon appartenant à Indonesia Power, à côté d’une zone pour le projet de centrale à vapeur au charbon Java 9 et 10 à Suralaya, province de Banten, Indonésie, le 11 juillet 2020. REUTERS/ Willy Kurniawan/Fichier Photo
Par Kate Abnett et Simon Jessop
GLASGOW (Reuters) – Les représentants du gouvernement à la conférence des Nations Unies sur le climat à Glasgow jeudi se concentreront sur la lutte contre la dépendance de l’économie mondiale aux combustibles fossiles avec une série de nouveaux engagements visant à réduire la production et l’utilisation de pétrole, de gaz et de charbon.
Les annonces prévues visent à accélérer la transition vers des formes d’énergie plus propres qui, selon les scientifiques et les dirigeants mondiaux, sont nécessaires rapidement pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et éviter les pires impacts du changement climatique.
Mais les engagements pourraient également mettre en évidence les divisions persistantes entre les pays riches qui demandent une fin rapide aux combustibles sales de la révolution industrielle et les pays en développement plus pauvres qui dépendent du charbon et d’autres combustibles fossiles pour se développer.
Parmi les annonces, la Pologne, le Vietnam, le Chili et d’autres pays devraient s’engager à éliminer progressivement la production d’électricité au charbon et à cesser de construire de nouvelles centrales dans le cadre d’un accord qui, selon les hôtes britanniques du sommet de la COP26, engagerait 190 nations et organisations à arrêter le carburant.
Il n’était pas immédiatement clair si l’accord impliquerait des pays comme la Chine, l’Inde, l’Indonésie et la Turquie, qui ont prévu de nombreux nouveaux développements énergétiques au charbon. En septembre, la Chine a annoncé qu’elle cesserait de financer les centrales au charbon à l’étranger, bien que l’engagement ne couvre pas les projets nationaux.
Par ailleurs, au moins 19 pays prévoient de s’engager lors du sommet de jeudi à arrêter le financement public des projets de combustibles fossiles à l’étranger d’ici la fin de l’année prochaine, selon deux personnes proches des pourparlers.
D’autres pays pourraient également rejoindre l’Alliance Beyond Oil and Gas, dirigée par le Danemark et le Costa Rica. Cet effort engage les membres à éliminer progressivement la production de combustibles fossiles à l’intérieur de leurs propres frontières, mais il ne sera officiellement lancé que la semaine prochaine.
L’un des principaux objectifs des pourparlers de la COP26 est de garantir les promesses nationales de réduction des émissions de gaz à effet de serre provenant principalement du charbon, du pétrole et du gaz, qui sont suffisantes pour maintenir l’augmentation de la température mondiale moyenne à 1,5 degré Celsius. La manière de tenir ces engagements, en particulier dans le monde en développement, est encore en cours d’élaboration.
Le charbon produit environ 37% de l’électricité mondiale, et un approvisionnement local abondant et bon marché signifie que le combustible domine la production d’électricité dans des pays comme l’Afrique du Sud, la Pologne et l’Inde.
L’envoyé de l’ONU pour le climat, Mark Carney, a déclaré que la réalisation des objectifs climatiques internationaux pourrait coûter environ 100 000 milliards de dollars au cours des trois prochaines décennies, et a appelé le secteur financier à lever des fonds privés pour compléter ce que les États peuvent faire.
Mercredi, les banques, les assureurs et les investisseurs avec 130 000 milliards de dollars à leur disposition se sont engagés à donner la priorité à la lutte contre le changement climatique. Les dirigeants mondiaux se sont également engagés cette semaine à arrêter la déforestation d’ici la fin de la décennie et à réduire les émissions du puissant gaz à effet de serre méthane.
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