Troisièmes aux JO de Tokyo, Florian Grengbo, Sébastien Vigier et Rayan Helal ont progressé d’une marche à l’occasion des Mondiaux sur piste à Roubaix. Le trio français a atteint la finale où il a buté pour quatre dixièmes sur les invincibles néerlandais. La progression est là pour cette équipe presque toute neuve.
Est-ce que le contrat est rempli avec cette médaille d’argent ?
Sébastien Vigier : Pas le contrat rempli non. On s’est rapproché des Néerlandais. On leur a mis la pression sur le premier tour. En finale, ils ont élevés leur niveau, pas nous, mais nous sommes sur la bonne voie. On était archi-motivé pour la finale. On s’est donné à 110%.
Ce que vous pouvez retenir c’est que votre équipe prend du volume…
SN: Clairement. Si notre temps de base est 42’’500, on signe direct. Il y a de quoi construire pour l’avenir.
Quel est le regret dans cette finale…
Rayan Helal : On a tout donné. On aurait aimé se rapprocher encore un peu plus. Ils sont champions olympiques et ils sont capables d’élever leur niveau sur une finale par rapport à un premier tour. Même s’ils ont élevé leur niveau, on est dans de très bons temps et pas à des années-lumière comme on a pu le voir dans la dernière olympiade. Ils mettaient une seconde à chaque fois. On s’est rapproché à quatre dixièmes et à un dixième sur le premier tour. Ca fait plaisir au moral de voir que l’on progresse. On est sur la bonne voie et on espère que l’an prochain ce sera pour nous.
Florian Grengbo, vous êtes hyper régulier comme démarreur, c’est important…
Florian Grengbo : Je suis content d’être régulier mais il y a une volonté de vouloir élever notre niveau en finale. J’ai cette qualité de pouvoir être régulier mais il faut une autre piste de travail pour élever notre niveau sur les finales, aller matcher et pas à un dixième, plus près.
Qu’est ce qui reste à faire ?
FG : On est une équipe jeune. On incarne un peu une nouvelle génération. Il n’y a plus l’ancienne génération pour nous transmettre. Entre nous, il y a peut-être un petit manque de transmission de cette volonté de perfer en finale, d’être des vrais finalistes. On va retourner à l’entraînement. On travaille notre cohésion d’équipe. C’est vraiment une belle histoire. Il y a six mois on n’était pas aussi proche. Les Jeux nous ont vraiment rapprochés. C’est ça qui fait la force de notre équipe aujourd’hui et qu’il faut travailler encore.
D’où vient cette meilleure alchimie entre vous…
SV : Depuis Tokyo tout simplement. D’être dans le même bateau. Avant on s’entraînait ensemble mais on n’avait pas forcément l’occasion de passer du temps entre nous en dehors de l’entraînement. Avec Tokyo, on s’est retrouvé sur un même objectif. On a échangé et ça nous a rapprochés.
L’an prochain, les Mondiaux auront lieu à Saint-Quentin en Yvelines…
FG : C’est notre centre d’entraînement. Saint-Quentin-en-Yvelines c’est notre QG, notre piste préférée. Là ça va être différent. Ca sera un autre step, la répétition des Jeux de Paris 2024 comme Saint-Quentin sera site hôte. Il va falloir écraser les pédales, beaucoup de travail nous attend. Ca va bien se passer.
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