Le parcours du Tour de France 2022 a été dévoilé ce jeudi au palais des Congrès et comporte de nombreux pièges sur les ponts du Danemark, les pavés du Nord, les bordures et bien sûr les étapes de montagne corsées.
Un départ au Denamark, des pavés, des étapes à l’Est et un grand retour en montagne. Le parcours du Tour de France 2022 a été présenté ce jeudi au Palais des Congrès de Paris et il ne manquera pas de pièges.
« Ça va se jouer partout, prévient Christian Prudhomme, directeur du Tour. La question pour un champion est de se dire: ‘où vais-je gagner mais surtout où ne vais-je pas le perdre?’. Et il sera possible de le perdre absolument partout: sur les ponts géants du Danemark, dès le deuxième jour avec 18 des 20 derniers kilomètres au-dessus de la mer Baltique, dans le vent des monts du Boulonnais en allant vers Calais, sur les pavés vers Arenberg. »
Les géants ponts danois
Après le feu d’artifice de la première semaine de l’édition 2021, les organisateurs comptent bien revivre un scénario identique, les chutes en moins. « Elle a été conçue pour un type de coureurs particuliers sans le moindre doute, poursuit Prudhomme. Il y a un trio de coureurs d’exception: Mathieu van der Poel, Wout Van Aert et Julian Alaphilippe avec des montées courtes, très sèches ou leur talent peut s’exprimer. On espère que ça se reproduira, le terrain est là pour ça. »
Cinq secteurs pavés inédits
L’explication se déroulera notamment sur les pavés du Nord, quatre ans après la dernière visite du Tour dans la région. Au programme, onze secteurs pavés, donc cinq inédits « qui n’ont jamais été empruntés ni sur Paris-Roubaix, ni sur le Tour », se félicite Prudhomme. Une volonté de spectacle et de préservation d’un certain patrimoine cycliste. « C’est important pour qu’ils soient entretenus et qu’ils existent toujours, ajoute-t-il. C’est aussi faire en sorte de protéger le capital cycliste. »
Le grand retour de l’Alpe d’Huez
Enfin, la montagne sera encore le juge de paix dans la lutte pour le maillot jaune avec moins de cols au programme. Mais c’est un « trompe-l’œil », poursuit Prudhomme. « On montera plus haut, jusqu’au Galibier, à 2642 mètres et il y aura cinq arrivées au sommet, dont une au col du Granon qui est à plus de 2400 mètres, énumère Prudhomme. Il y aura un terrain pour des grandes bagarres. »
Cela débutera par les Alpes avec « deux arrivées au sommet emblématiques » avec le Granon donc, puis le grand retour de l’Alpe d’Huez au programme après quatre ans d’absence. Cela précédera les Pyrénées où « deux arrivées concentrées avec des étapes courtes, denses de 130-140 kilomètres » sont programmées.
« L’une avec une succession de cols pour mener sur l’altiport de Peyragudes, ses pentes très raides où le Tour de France est arrivé une fois, en 2017, où Chris Froome avait eu des difficultés et Romain Bardet avait gagné. Ensuite, l’étape qui va de Lourdes à Hautacam, c’est juste à côté à vol d’oiseaux. Le col de l’Aubisque, le magnifique balcon du Soulor, l’inédit col de Spandelles. Pas un mètre de vallée, on descend à Argelès-Gazost et on remonte vers Hautacam. Il y a de quoi renverser la table dans les deux dernières étapes des Pyrénées, nonobstant le dernier contre-la-montre.” Il reliera Lacapelle Marival à Rocamadour sur 40 kilomètres à la veille de l’arrivée sur les Champs. Une dernière marche de taille.
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