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Image de synthèse du stade de Lusail d’une capacité de 80 000 places, qui devrait accueillir le match d’ouverture et la finale de la Coupe du monde de football 2022, au nord de Doha, au Qatar. HANDOUT . / REUTERS
Au mois de novembre, l’Afrique connaîtra le nom des dix équipes qui disputeront, en mars prochain, le dernier tour des qualifications pour la Coupe du monde 2022 au Qatar, avec cinq places en phase finale à la clé. Du 6 au 13 octobre, les troisième et quatrième journées du deuxième tour pourraient permettre à certaines d’entre elles de se détacher au classement. On pense notamment au Sénégal, au Maroc et à la Tunisie, qui bénéficient d’un calendrier a priori favorable. Pour les autres, il faudra probablement batailler jusqu’au bout.
Algérie et Niger (8 et 12 octobre)
Si elle veut aborder la dernière ligne droite du deuxième tour des qualifications en novembre face à Djibouti et au Burkina Faso, en position de force, l’Algérie à tout intérêt à bien négocier ses deux rendez-vous face à son voisin nigérien. Les Fennecs, après avoir battu Djibouti (8-0), ont dû se contenter d’un match nul face aux Etalons burkinabés (1-1) au mois de septembre et visent le carton plein contre le Niger.
Une quasi-obligation, puisque le Burkina Faso, qui se présente comme son principal concurrent dans le groupe A, devrait logiquement remporter ses deux confrontations face aux Djiboutiens. Presque invincibles à Blida, où ils recevront le Niger le 8 octobre, les champions d’Afrique effectueront un déplacement à haut risque à Niamey, où il est notoirement difficile de s’imposer.
Angola et Gabon (8 et 11 octobre)
Avant d’affronter l’Angola à Luanda et Franceville, Patrice Neveu, le sélectionneur français du Gabon, serait sans doute bien inspiré de rappeler à ses joueurs qu’un match ne se termine que lorsque l’arbitre l’a décidé. Au mois de septembre, les Gabonais ont payé au prix fort leur manque d’attention dans les dernières minutes. En Libye, alors qu’ils tenaient un match nul honorable, les coéquipiers de Pierre-Emerick Aubameyang avaient encaissé lors du temps additionnel l’un de ces buts que l’on dit évitables, pour s’incliner (1-2) sur le fil.
Puis, lors de la réception de l’Egypte le 5 septembre, les Panthères, séduisantes et dominatrices, pensaient obtenir leurs trois premiers points, avant de se faire rejoindre à la 90e minute, la faute à une nouvelle incartade défensive. Au lieu de compter quatre points, le Gabon doit se contenter d’une seule unité avant la double confrontation avec l’Angola. Il lui faudra faire un sans-faute, afin de ne pas se faire distancer par la Libye (6 points) et l’Egypte (4 points).
RDC et Madagascar (7 et 10 octobre)
Pendant que la Tanzanie et le Bénin (4 points) font la course en tête du groupe J, la RDC (2 points) et Madagascar (0 point) vont jouer gros. Les Léopards, s’ils veulent conserver une chance de se qualifier pour la seconde phase finale de la Coupe du monde, quarante-huit ans après une douloureuse première en 1974, n’ont pas le droit à l’erreur. Le recrutement à grands frais du sélectionneur argentin Hector Cuper n’a pas donné, pour l’instant, les résultats escomptés, alors que le technicien dispose d’un effectif d’une qualité supérieure à ceux de ses trois adversaires.
Encore traumatisée par son élimination de la CAN 2022, la RDC, qui pourra compter sur ses meilleurs joueurs (Bakambu, Luyindama, Mbokani, Mbemba…) espère récolter au moins quatre points face aux Malgaches, lesquels traversent une période bien éloignée des fastes de la CAN 2019. Le sélectionneur, Eric Rabesandratana, est sur un siège éjectable après les deux défaites de septembre contre le Bénin (0-1) et la Tanzanie (2-3) et son sort pourrait être scellé en cas de nouvelles contre-performances.
Mozambique et Cameroun (8 et 11 octobre)
A un peu plus de trois mois de la CAN qu’il organisera du 9 janvier au 6 février 2022, le Cameroun est au pied du mur, avant d’affronter les coriaces Mozambicains. Battu en Côte d’Ivoire (1-2) après avoir dominé le Malawi (2-0), le quintuple champion d’Afrique a laissé les Eléphants ivoiriens prendre le pouvoir du groupe D. Les Lions indomptables, dont les prestations ont toujours autant de mal à convaincre ses nombreux et exigeants supporteurs, seront de nouveau privés de leur gardien André Onana (Ajax Amsterdam, Pays-Bas), toujours suspendu pour dopage.
Le sélectionneur portugais du Cameroun, Toni Conceiçao, loin de faire l’unanimité, est attendu au tournant à l’occasion de ces deux matchs face aux lusophones. Lesquels « accueilleront » le Cameroun au Maroc, leur stade de Maputo n’ayant pas été homologué par la CAF. Un avantage évident pour les Lions que d’affronter le Mozambique sur terrain neutre, trois jours avant de le recevoir.
Guinée et Maroc (12 octobre)
Ce match au sommet entre les deux principaux candidats à une qualification pour le troisième tour n’avait pas pu avoir lieu à Conakry le 6 septembre, à cause du coup d’Etat perpétré la veille en Guinée. La CAF a décidé de faire jouer cette rencontre à Agadir (Maroc), la Guinée ne pouvant pas accueillir actuellement de matchs internationaux. Une aubaine pour les Marocains qui n’auront pas à bouger de chez eux, puisque leurs deux autres matchs face à la Guinée-Bissau auront lieu à Rabat et Casablanca, les 6 et 9 octobre.
Et malgré ses bons résultats, le Maroc n’évolue pas dans un climat particulièrement apaisé. Vahid Halilhodzic, le sélectionneur des Lions de l’Atlas, s’est brouillé avec deux cadres de l’équipe – Hakim Ziyech (Chelsea) et Noussair Mazraoui (Ajax d’Amsterdam) – pour des raisons disciplinaires. Avec le premier, le point de non-retour semble même avoir été atteint, puisque les deux hommes règlent leurs comptes par presse interposée.
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