La 118e édition de Paris-Roubaix, remportée par Sonny Colbrelli ce dimanche, a été marquée par une multitude de chutes, que cela soit pour les coureurs mais également pour les véhicules suiveurs.
La délivrance de Sonny Colbrelli à l’arrivée de la course est à la hauteur de l’enfer vécu par les coureurs ce dimanche entre Compiègne et Roubaix. Le vainqueur de Paris-Roubaix, le visage couvert de boue, s’est écroulé sur la pelouse du vélodrome, laissant exploser sa rage quelques instants après sa victoire.
Il faut dire que l’Enfer du Nord n’a pas rendu la tâche facile au peloton. Tout au long des 258 kilomètres de course, les chutes se sont multipliées en raison de la pluie qui s’est abattue sur le nord de la France et de la boue présente sur le parcours. Les plus spectaculaires ont été celles de Sagan ou Rodrigues. La plus marquante a été celle de Moscon, alors en tête de course à 26 kilomètres de l’arrivée.
Deux motos au sol, une voiture dans le fossé
Mais les coureurs n’ont pas été les seuls meurtris puisque les motos ont aussi été mis à contribution. Une première a été couchée sur une chute de Degenkolb en milieu de course, avant que Boivin, tombé juste devant la moto caméra, ne cause la chute du véhicule suiveur. Un incident qui a aussi eu pour conséquence de ralentir le groupe de Van Aert, mettant fin à tout espoir de revenir sur la tête de course.
Dans la course des juniors, finalement gagnée par le Norvégien Stian Fredheim, la voiture de l’équipe AG2R, un peu trop rapide dans un virage, a terminé sa course dans un fossé. La course élite, remportée après plus de six heures par Colbrelli, s’est achevée avec un total de 71 abandons et 10 hors-délais.
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